Les tribulations d'un confineur déconfiné
Modérateur : Admin bis
- Jean La Fiarde
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Re: Les tribulations d'un confineur
Confinement : fast-food et longueur de temps
Justement, hier, je me suis rendu compte d’un truc absolument démentiel, des gens qu’on pourrait penser normalement constitués et notamment affublés d’un cerveau en état de marche, c’est-à-dire capable d’une certaine réflexion, sans aller bien sûr, jusqu’à développer des pensées philosophiques de haut niveau, ces gens donc ont décidé de prendre leurs bagnoles pour se rendre au Mac Do du coin qui avait eu la bonne idée d’ouvrir son ‘’ drive ‘’, genre de fast-fast-food, puisqu’il n’y a même plus besoin de quitter son véhicule. Formidable ce truc, je m’en veux de ne pas l’avoir inventé … ou pas finalement. L’idée en soit est déjà de mauvaise augure car on sait, tout le monde le sait que la bouffe qui y est servie est dégueu, d’un point de vue gustatif mais aussi diététiquement et nutritionnellement. On peut à la grande rigueur imaginer possible de s’y arrêter sous certaines contraintes d’horaires ou sur un itinéraire qui ne laisserait pas d’autre choix, mais vraiment ce cas devrait être qualifié de force majeure et à réserver aux contingences extrêmes ou aux incidents de parcours qu’on regrettera très vite, en général dès la sortie de l’ineffable gargote. Mais penser aller en toute connaissance de cause, et alors qu’on a rien d’autre à faire, se goinfrer de cochonneries me dépasse largement et imaginer faire 3 heures de queue surpasse tout en matière d’imbécilité. Où est le bénéfice du fast-food ? Qu’est-ce qu’ils n’ont pas compris, ces gens, dans l’expression ‘’restauration rapide’’ ? Bref ….
Hier, nous avons eu des orages assez violents en Haute Savoie, le Léman était noir, les montagnes environnantes étaient invisibles, cachés derrière d’énormes nuages menaçants et la pluie qui est tombée à plusieurs reprises sous forme de grosses averses a bien trempé le sol. J’espère que cela sera bénéfique après ces semaines un peu trop sèches. Du coup, je n’ai pu faire qu’une partie des travaux que je m’étais prévus de faire. Je voulais ajouter une couche de vernis sur la coque de mon canoë, sur la pagaie que j’ai recoupée et le petit siège que j’ai fabriqué ces derniers jours. Et aussi sur le mât que j’ai équipé d’un petit fourreau de cuir qui préviendra du ragage de la sorte de bôme en bambou. J’aime bricoler ce canoë, ça me délasse d’y travailler et me permet de rêver aux futures navigations que nous pourrons faire, ma Bougnate préférée, Mushu et moi …. Les grands lacs d’Europe, les fleuves tempétueux, la Loire, les bivouacs sauvages sur des bancs de sable que seuls les animaux sauvages connaissent, les retenues d’eau et les passes à canoës qui permettent leur franchissement, les descentes frénétiques de rivières torrentielles, nous serons sur les pas de Stevenson ou dans le canot de Clavel. On ira aux rencontres de bateaux anciens sur le Léman, en Bretagne ou en Ecosse ou à plein d’autres endroits où des gens sympathiques nous expliqueront leur bateau, leur restauration, leur envies, leur passion et ça, ce sera bien.
Mais pour l’heure, je dois passer encore quelques couches de vernis. Elles imposent à chaque fois un ponçage minutieux très fin, une aspiration des poussières, un coup de chiffon humide ensuite et de passer une peau de chamois pour finir. Puis au pinceau, par de délicat aller-retours, je déposerai le vernis en une très fine pellicule que j’allonge le plus possible. La multiplicité des couches et leur finesse donnera au bois une profondeur remarquable et un effet miroir impressionnant. J’adore.
Allez plus que 5 ou 6 couches et ce sera fini ou peut-être encore 1 ou 2 de plus … Chouette !
Confinez en prenant le temps !
Justement, hier, je me suis rendu compte d’un truc absolument démentiel, des gens qu’on pourrait penser normalement constitués et notamment affublés d’un cerveau en état de marche, c’est-à-dire capable d’une certaine réflexion, sans aller bien sûr, jusqu’à développer des pensées philosophiques de haut niveau, ces gens donc ont décidé de prendre leurs bagnoles pour se rendre au Mac Do du coin qui avait eu la bonne idée d’ouvrir son ‘’ drive ‘’, genre de fast-fast-food, puisqu’il n’y a même plus besoin de quitter son véhicule. Formidable ce truc, je m’en veux de ne pas l’avoir inventé … ou pas finalement. L’idée en soit est déjà de mauvaise augure car on sait, tout le monde le sait que la bouffe qui y est servie est dégueu, d’un point de vue gustatif mais aussi diététiquement et nutritionnellement. On peut à la grande rigueur imaginer possible de s’y arrêter sous certaines contraintes d’horaires ou sur un itinéraire qui ne laisserait pas d’autre choix, mais vraiment ce cas devrait être qualifié de force majeure et à réserver aux contingences extrêmes ou aux incidents de parcours qu’on regrettera très vite, en général dès la sortie de l’ineffable gargote. Mais penser aller en toute connaissance de cause, et alors qu’on a rien d’autre à faire, se goinfrer de cochonneries me dépasse largement et imaginer faire 3 heures de queue surpasse tout en matière d’imbécilité. Où est le bénéfice du fast-food ? Qu’est-ce qu’ils n’ont pas compris, ces gens, dans l’expression ‘’restauration rapide’’ ? Bref ….
Hier, nous avons eu des orages assez violents en Haute Savoie, le Léman était noir, les montagnes environnantes étaient invisibles, cachés derrière d’énormes nuages menaçants et la pluie qui est tombée à plusieurs reprises sous forme de grosses averses a bien trempé le sol. J’espère que cela sera bénéfique après ces semaines un peu trop sèches. Du coup, je n’ai pu faire qu’une partie des travaux que je m’étais prévus de faire. Je voulais ajouter une couche de vernis sur la coque de mon canoë, sur la pagaie que j’ai recoupée et le petit siège que j’ai fabriqué ces derniers jours. Et aussi sur le mât que j’ai équipé d’un petit fourreau de cuir qui préviendra du ragage de la sorte de bôme en bambou. J’aime bricoler ce canoë, ça me délasse d’y travailler et me permet de rêver aux futures navigations que nous pourrons faire, ma Bougnate préférée, Mushu et moi …. Les grands lacs d’Europe, les fleuves tempétueux, la Loire, les bivouacs sauvages sur des bancs de sable que seuls les animaux sauvages connaissent, les retenues d’eau et les passes à canoës qui permettent leur franchissement, les descentes frénétiques de rivières torrentielles, nous serons sur les pas de Stevenson ou dans le canot de Clavel. On ira aux rencontres de bateaux anciens sur le Léman, en Bretagne ou en Ecosse ou à plein d’autres endroits où des gens sympathiques nous expliqueront leur bateau, leur restauration, leur envies, leur passion et ça, ce sera bien.
Mais pour l’heure, je dois passer encore quelques couches de vernis. Elles imposent à chaque fois un ponçage minutieux très fin, une aspiration des poussières, un coup de chiffon humide ensuite et de passer une peau de chamois pour finir. Puis au pinceau, par de délicat aller-retours, je déposerai le vernis en une très fine pellicule que j’allonge le plus possible. La multiplicité des couches et leur finesse donnera au bois une profondeur remarquable et un effet miroir impressionnant. J’adore.
Allez plus que 5 ou 6 couches et ce sera fini ou peut-être encore 1 ou 2 de plus … Chouette !
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- Jean La Fiarde
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Re: Les tribulations d'un confineur
Confinement : sous le décret, la plage
Hier il a plu toute la journée, je n’ai enfilé mes chaussettes que vers le début de soirée, c’est dire si j’ai été efficace avant … Passons sur le fait d’avoir trainé ma vieille carcasse sans vraiment faire quelque chose, bouquin, dodo, manger, douche, pipi, caca,3 mails et 2 coups de fil et voilà dans le désordre l’essentiel de mon activité.
Même Mushu ne demandait pas spécialement à sortir sinon pour faire ses besoins, je crois qu’il déteste la pluie, sans doute par mimétisme avec son maître. De ce côté-là, on s’entend à merveille. Par contre, il a l’avantage sur moi de pouvoir dormir vingt heures par jour et être prêt en un quart de seconde au moment où on dit : on va dehors ? Illico, il attend devant la porte. Sauf si il pleut … Je n’ai même pas écouté les recommandations post-confinementales énoncées par Doudou-les-belles-bacchantes mais je savais qu’on en ferait un débat toute la soirée. Je n’ai pas tout compris mais en gros on pourra se déconfiner avant la déconfiture totale, sans aller à la plage ni au café du commerce pour discuter sur le zinc de la gestion de la crise par le gouvernement, dommage, j’aimais bien. La plage, pas les discussions au café du commerce ! Quoiqu’elles aient parfois un aspect inattendu, l’avis péremptoire du quidam qui sait tout sur tout peut être très amusant à entendre. En fait, j’adore ça. Mais la plage encore plus et si je peux me passer du premier, il est difficile pour moi de ne pas envisager un séjour prochain ailleurs que devant une étendue d’eau qui ne demande qu’à m’accueillir avec tous les moyens possibles, y compris mes palmes et mon tuba. Au fait, un masque de plongée ça compte pour aller se promener pendant le déconfinement ?
Ce matin, j’ai proposé à ma Bougnate préférée de ne pas perdre de temps et surtout de ne pas se faire surprendre par le 11 mai, notre petit Trafic Renault d’occasion, comme on dit dans la pub, aménagé pour être habitable doit être fin prêt à cette date. On pourra partir avec le 12 au matin sans souci. Préparons aussi un itinéraire qui passe chez tous les copains dans un rayon de 100 km. Je lui explique que j’ai d’ores et déjà prévu ce matin d’y faire un petit nettoyage intérieur pour compléter celui que j’avais déjà fait en début de confinage, d’essayer le porte-vélos, qui ne doit pas avoir bougé, mais bon, on ne sait jamais, de tester la pose du kayak sur les barres de toit, pour voir si tout est comme avant, de remplir les meubles avec les matériels nécessaires à la pratique de la randonnée pédestre, la nage en eau douce, le matos de kayak, celui de vélo, d’ajouter l’équipement de camping additionnel qui fait une extension bienvenue au trafic Renault d’occasion et encore pas mal de choses pour ne pas être pris au dépourvu au dernier moment. Bien sûr, ma Bougnate préférée a rétorqué qu’avant le 11 mai, on pouvait aussi repeindre les appuis et entourages de fenêtres, c’était sûrement plus important et urgent. Je me dis alors que partir le 12 comme ça, c’est son comportement aventurier sans préparation dû à l’inconscience de sa jeunesse, à l’insouciance quasi juvénile qui fait aussi son charme, ne soyons pas ingrat. Et puis, je dois aussi avancer mes vernis sur le canoë, faire une ou deux sorties en VTT et profiter du beau temps qui semble revenir pour jouer avec Mushu dans le jardin et aller marcher dans la forêt avec lui. Pour parfaire ma ligne.
Mais à bien y réfléchir, je pense que c’est davantage son côté pragmatique et attaché aux choses importantes qui doivent être absolument réalisées avant de s’amuser. Il fait un peu le pendant indispensable à mon côté ‘’enfant’’ puisqu’il paraît que j’ai 8 ans.
C’est vrai, c’est ma fille qui me l’a dit.
Confinez comme des enfants !
Hier il a plu toute la journée, je n’ai enfilé mes chaussettes que vers le début de soirée, c’est dire si j’ai été efficace avant … Passons sur le fait d’avoir trainé ma vieille carcasse sans vraiment faire quelque chose, bouquin, dodo, manger, douche, pipi, caca,3 mails et 2 coups de fil et voilà dans le désordre l’essentiel de mon activité.
Même Mushu ne demandait pas spécialement à sortir sinon pour faire ses besoins, je crois qu’il déteste la pluie, sans doute par mimétisme avec son maître. De ce côté-là, on s’entend à merveille. Par contre, il a l’avantage sur moi de pouvoir dormir vingt heures par jour et être prêt en un quart de seconde au moment où on dit : on va dehors ? Illico, il attend devant la porte. Sauf si il pleut … Je n’ai même pas écouté les recommandations post-confinementales énoncées par Doudou-les-belles-bacchantes mais je savais qu’on en ferait un débat toute la soirée. Je n’ai pas tout compris mais en gros on pourra se déconfiner avant la déconfiture totale, sans aller à la plage ni au café du commerce pour discuter sur le zinc de la gestion de la crise par le gouvernement, dommage, j’aimais bien. La plage, pas les discussions au café du commerce ! Quoiqu’elles aient parfois un aspect inattendu, l’avis péremptoire du quidam qui sait tout sur tout peut être très amusant à entendre. En fait, j’adore ça. Mais la plage encore plus et si je peux me passer du premier, il est difficile pour moi de ne pas envisager un séjour prochain ailleurs que devant une étendue d’eau qui ne demande qu’à m’accueillir avec tous les moyens possibles, y compris mes palmes et mon tuba. Au fait, un masque de plongée ça compte pour aller se promener pendant le déconfinement ?
Ce matin, j’ai proposé à ma Bougnate préférée de ne pas perdre de temps et surtout de ne pas se faire surprendre par le 11 mai, notre petit Trafic Renault d’occasion, comme on dit dans la pub, aménagé pour être habitable doit être fin prêt à cette date. On pourra partir avec le 12 au matin sans souci. Préparons aussi un itinéraire qui passe chez tous les copains dans un rayon de 100 km. Je lui explique que j’ai d’ores et déjà prévu ce matin d’y faire un petit nettoyage intérieur pour compléter celui que j’avais déjà fait en début de confinage, d’essayer le porte-vélos, qui ne doit pas avoir bougé, mais bon, on ne sait jamais, de tester la pose du kayak sur les barres de toit, pour voir si tout est comme avant, de remplir les meubles avec les matériels nécessaires à la pratique de la randonnée pédestre, la nage en eau douce, le matos de kayak, celui de vélo, d’ajouter l’équipement de camping additionnel qui fait une extension bienvenue au trafic Renault d’occasion et encore pas mal de choses pour ne pas être pris au dépourvu au dernier moment. Bien sûr, ma Bougnate préférée a rétorqué qu’avant le 11 mai, on pouvait aussi repeindre les appuis et entourages de fenêtres, c’était sûrement plus important et urgent. Je me dis alors que partir le 12 comme ça, c’est son comportement aventurier sans préparation dû à l’inconscience de sa jeunesse, à l’insouciance quasi juvénile qui fait aussi son charme, ne soyons pas ingrat. Et puis, je dois aussi avancer mes vernis sur le canoë, faire une ou deux sorties en VTT et profiter du beau temps qui semble revenir pour jouer avec Mushu dans le jardin et aller marcher dans la forêt avec lui. Pour parfaire ma ligne.
Mais à bien y réfléchir, je pense que c’est davantage son côté pragmatique et attaché aux choses importantes qui doivent être absolument réalisées avant de s’amuser. Il fait un peu le pendant indispensable à mon côté ‘’enfant’’ puisqu’il paraît que j’ai 8 ans.
C’est vrai, c’est ma fille qui me l’a dit.
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Re: Les tribulations d'un confineur
Confinement : mais, t’es haut ?
Ce matin, je ne vais pas y aller par 4 chemins, il fait un temps de merde. Le ciel n’est qu’une seule grande masse grise et il pleut sans interruption depuis le début de la nuit. C’est bien simple, on ne voit pas le Léman, c’est dire ! Hier encore, le soleil et les nuages jouaient ensemble et les petites averses nous faisaient presque rire. Mais aujourd’hui … la chape est là. On a vu de la neige sur les montagnes du coin, et il va sûrement en remettre une petite couche dans la journée. En parlant de couche, mon canoë est toujours en attente depuis 2 jours, il fait trop froid et de toute façon avec la pluie, trop humide ! J’attends donc des jours meilleurs. Du coup je me dis dans mon petit cerveau que je laisse vagabonder librement entre les idées les plus loufoques, que lors du déconfinement tant attendu, nous allons vivre une période de mauvais temps durant un mois, voire plus. Horreur ! Après être restés sagement cloitrés dans nos intérieurs en guignant le soleil par la fenêtre et l’horloge pour connaître le moment propice à une sortie horodatée et attestée sur papier libre, après avoir regardé les meilleurs films français que les chaines de télé venaient de nous programmer un mois avant, après avoir limité nos déplacements, nos visites à nos potes ou à notre famille, après avoir gâcher plus de 40 jours sans voir les chicoufs autrement qu’au travers de smartphone, après ces efforts on va se payer un mois ou peut-être plus de pluies, de froid, de grisaille. Penser que tout ce qu’on a imaginé faire au moment du déconfinement va partir aux oubliettes dans la case ‘’ rêves avortés’’ par la météo.
Déjà, alors qu’on se croyait arrivé au bout du truc, on avait pris une douche un peu tiédasse quand Doudou-belles-bacchantes nous a parlé de déconfiner lentement, selon nos départements rouges ou verts et notre âge, de manière progressive entre le 11 mai et le 3 juin, on verrait si vous êtes sages etc. On a accepté, certes de mauvaise grâce, mais on a pensé qu’il fallait suivre encore une fois les directives. Cela semblait empreint de bon sens, ses recommandations. Mais de se dire que le 11 mai sera le premier jour d’une longue série de journées pourries par la météo, et que même après le 3 juin, cette météo continuerait …. J’ai peur !
Rappelez-vous toutes ces belles journées qui viennent de passer à la trappe parce que vous étiez dans votre canapé. Tous ces bons moments qui vous donneront plein de bonnes idées pour la suite, pour le déconfinement en douceur d’oncle Edouard. Les belles plages qui n’attendaient que votre visite, les prés herbus des montagnes qui patientaient, vos souliers de marches bien rangés, le vélo remisé, la petite laine pliée dans le placard, le soleil qui chauffe la forêt, les odeurs de fleurs et d’herbe coupée.
A la condition que mes prévisions météorologiques soient fausses, que le climat nous laisse tranquille une fois, juste une fois au bon moment … et que mon moral élastique repasse au vert.
Confinons au soleil !
Ce matin, je ne vais pas y aller par 4 chemins, il fait un temps de merde. Le ciel n’est qu’une seule grande masse grise et il pleut sans interruption depuis le début de la nuit. C’est bien simple, on ne voit pas le Léman, c’est dire ! Hier encore, le soleil et les nuages jouaient ensemble et les petites averses nous faisaient presque rire. Mais aujourd’hui … la chape est là. On a vu de la neige sur les montagnes du coin, et il va sûrement en remettre une petite couche dans la journée. En parlant de couche, mon canoë est toujours en attente depuis 2 jours, il fait trop froid et de toute façon avec la pluie, trop humide ! J’attends donc des jours meilleurs. Du coup je me dis dans mon petit cerveau que je laisse vagabonder librement entre les idées les plus loufoques, que lors du déconfinement tant attendu, nous allons vivre une période de mauvais temps durant un mois, voire plus. Horreur ! Après être restés sagement cloitrés dans nos intérieurs en guignant le soleil par la fenêtre et l’horloge pour connaître le moment propice à une sortie horodatée et attestée sur papier libre, après avoir regardé les meilleurs films français que les chaines de télé venaient de nous programmer un mois avant, après avoir limité nos déplacements, nos visites à nos potes ou à notre famille, après avoir gâcher plus de 40 jours sans voir les chicoufs autrement qu’au travers de smartphone, après ces efforts on va se payer un mois ou peut-être plus de pluies, de froid, de grisaille. Penser que tout ce qu’on a imaginé faire au moment du déconfinement va partir aux oubliettes dans la case ‘’ rêves avortés’’ par la météo.
Déjà, alors qu’on se croyait arrivé au bout du truc, on avait pris une douche un peu tiédasse quand Doudou-belles-bacchantes nous a parlé de déconfiner lentement, selon nos départements rouges ou verts et notre âge, de manière progressive entre le 11 mai et le 3 juin, on verrait si vous êtes sages etc. On a accepté, certes de mauvaise grâce, mais on a pensé qu’il fallait suivre encore une fois les directives. Cela semblait empreint de bon sens, ses recommandations. Mais de se dire que le 11 mai sera le premier jour d’une longue série de journées pourries par la météo, et que même après le 3 juin, cette météo continuerait …. J’ai peur !
Rappelez-vous toutes ces belles journées qui viennent de passer à la trappe parce que vous étiez dans votre canapé. Tous ces bons moments qui vous donneront plein de bonnes idées pour la suite, pour le déconfinement en douceur d’oncle Edouard. Les belles plages qui n’attendaient que votre visite, les prés herbus des montagnes qui patientaient, vos souliers de marches bien rangés, le vélo remisé, la petite laine pliée dans le placard, le soleil qui chauffe la forêt, les odeurs de fleurs et d’herbe coupée.
A la condition que mes prévisions météorologiques soient fausses, que le climat nous laisse tranquille une fois, juste une fois au bon moment … et que mon moral élastique repasse au vert.
Confinons au soleil !
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Re: Les tribulations d'un confineur
Confinement : le rouge et le vert
J’ai bien regardé les cartes, pas celles du tarot de Marseille mais celle de la France avec les départements qui sont colorés. Selon la couleur, le déconfinement tant attendu pourrait revêtir un aspect plus strict ou plus cool. Vite, étudions cette carte. BFM TV a la gentillesse de mettre une légende bien pratique à destination des benêts, la légende est composée de 3 petits carrés de couleur au-dessus de la carte de France qui indiquent ... la couleur. (Véridique) Le carré rouge est affublé de la légende ‘’départements rouges’’, celui en orange précise qu’il s’agit des départements oranges et le petit carré vert, je vous le donne en mille, indique qu’il s’agit des départements verts. Merci BFM de nous expliquer. Maintenant que les choses sont claires, passons à une analyse plus approfondie de la carte : en premier lieu, et c’est très important, c’est une carte interactive qui évolue jusqu’au 7 mai, du coup le département de votre choix pourrait passer du rouge au vert en passant par l’orange au fil du temps. BFM aurait dû ajouter des petits carrés pour expliquer les modifications, par exemple un carré bleu pour indiquer les départements qui étaient orange et qui sont passés au vert. Tiens, j’y pense, y aura-t-il des radars comme sur les feux de circulation pour griller les départements qui seraient passés au rouge sans attendre le vert ? Je m’égare … Revenons aux cartes, oui, il y a plusieurs cartes en fait. Une indique la circulation des cas de Covid année 2019 dans le département (si en plus les cas circulent, j’espère qu’ils respectent les feux de circulation …), la seconde répertorie les tensions hospitalières sur les capacités de réanimation (donc elle devrait être entièrement noire, car je me souviens que les services d’urgence des hôpitaux étaient en grève depuis un an avant l’arrivée du Covid, donc ils devraient pas passer au vert avant quelques temps, parce que les tensions ne sont pas prêtes de tomber …), la troisième carte est une synthèse des deux premières … La vache, c'est bien fait, quand même ! RTL dans sa grande mansuétude, nous explique que si un département est rouge dans la première carte et rouge dans la seconde, il sera également rouge dans la troisième. Etonnant non ? Dans la série on vous prend pas pour des jambons mais le cœur y est … A noter qu’un département orange a pour vocation à passer au vert ou au rouge selon l’évolution du nombre de cas en circulation et la tension dans les services d’urgence. Le 7 mai, bing, c’est définitif, le département est rouge ou vert. Donc si mon département passe au rouge, je suis bloqué ad-vitam aeternam chez moi ? Ni BFM ni RTL n'ose donner la réponse, on comprend pourquoi. Personne ne sait encore ce qu’il va se passer. On va peut-être tomber dans l’oubli, devenir une sorte de Corée du nord dont la frontière serait infranchissable (mais dans ce cas, serons-nous aussi heureux que les Coréens le sont ?). Aucun visiteur d’un autre département déjà vert ou qui aura eu la chance de verdir entre le 4 et le 7 mai ne pourra venir nous voir. Nous ne pourrons plus quitter le département sauf pour se rendre à l’enterrement de tata Monique dans la Mayenne ou pour des raisons impérieuses et familiales, mais là je ne sais pas de quoi il s’agit, sauf que pour moi, une raison familiale impérieuse pourrait être d’aller faire une méga- fête avec mes cousines du côté de l’Ile des Embiez, par exemple.
Je flippe grave là. Car la Haute Savoie est actuellement classée orange au hit-parade et je souhaite vraiment qu'elle passe au vert … pour pouvoir y aller au vert, justement. Mais pour cela, il faut que la tension dans les services d’urgences retombe un peu. Comme jai quelques connaissances aux urgences locales, je vais leur conseiller de se détendre un peu afin de libérer le département de cet orange pour s’habiller de vert sur la carte, ce serait un peu leur victoire … Dans le même temps, la circulation du virus doit cesser dans le département, là, c’est fastoche de respecter les feux de circulation, au rouge, on s’arrête de circuler et au vert, on peut passer. Comme ça, ça circule fluide … Ah oui, mais non, car si on veut passer au vert, on l’a dit, il faut que la circulation stoppe. Tain, j’y comprends plus rien, moi.
Le comble est que la Yaute est en vigilance orange pluie-inondation, on est pas prêt de s’en sortir ! Mais je ne sais pas si ça compte ...
Confinons en couleurs
J’ai bien regardé les cartes, pas celles du tarot de Marseille mais celle de la France avec les départements qui sont colorés. Selon la couleur, le déconfinement tant attendu pourrait revêtir un aspect plus strict ou plus cool. Vite, étudions cette carte. BFM TV a la gentillesse de mettre une légende bien pratique à destination des benêts, la légende est composée de 3 petits carrés de couleur au-dessus de la carte de France qui indiquent ... la couleur. (Véridique) Le carré rouge est affublé de la légende ‘’départements rouges’’, celui en orange précise qu’il s’agit des départements oranges et le petit carré vert, je vous le donne en mille, indique qu’il s’agit des départements verts. Merci BFM de nous expliquer. Maintenant que les choses sont claires, passons à une analyse plus approfondie de la carte : en premier lieu, et c’est très important, c’est une carte interactive qui évolue jusqu’au 7 mai, du coup le département de votre choix pourrait passer du rouge au vert en passant par l’orange au fil du temps. BFM aurait dû ajouter des petits carrés pour expliquer les modifications, par exemple un carré bleu pour indiquer les départements qui étaient orange et qui sont passés au vert. Tiens, j’y pense, y aura-t-il des radars comme sur les feux de circulation pour griller les départements qui seraient passés au rouge sans attendre le vert ? Je m’égare … Revenons aux cartes, oui, il y a plusieurs cartes en fait. Une indique la circulation des cas de Covid année 2019 dans le département (si en plus les cas circulent, j’espère qu’ils respectent les feux de circulation …), la seconde répertorie les tensions hospitalières sur les capacités de réanimation (donc elle devrait être entièrement noire, car je me souviens que les services d’urgence des hôpitaux étaient en grève depuis un an avant l’arrivée du Covid, donc ils devraient pas passer au vert avant quelques temps, parce que les tensions ne sont pas prêtes de tomber …), la troisième carte est une synthèse des deux premières … La vache, c'est bien fait, quand même ! RTL dans sa grande mansuétude, nous explique que si un département est rouge dans la première carte et rouge dans la seconde, il sera également rouge dans la troisième. Etonnant non ? Dans la série on vous prend pas pour des jambons mais le cœur y est … A noter qu’un département orange a pour vocation à passer au vert ou au rouge selon l’évolution du nombre de cas en circulation et la tension dans les services d’urgence. Le 7 mai, bing, c’est définitif, le département est rouge ou vert. Donc si mon département passe au rouge, je suis bloqué ad-vitam aeternam chez moi ? Ni BFM ni RTL n'ose donner la réponse, on comprend pourquoi. Personne ne sait encore ce qu’il va se passer. On va peut-être tomber dans l’oubli, devenir une sorte de Corée du nord dont la frontière serait infranchissable (mais dans ce cas, serons-nous aussi heureux que les Coréens le sont ?). Aucun visiteur d’un autre département déjà vert ou qui aura eu la chance de verdir entre le 4 et le 7 mai ne pourra venir nous voir. Nous ne pourrons plus quitter le département sauf pour se rendre à l’enterrement de tata Monique dans la Mayenne ou pour des raisons impérieuses et familiales, mais là je ne sais pas de quoi il s’agit, sauf que pour moi, une raison familiale impérieuse pourrait être d’aller faire une méga- fête avec mes cousines du côté de l’Ile des Embiez, par exemple.
Je flippe grave là. Car la Haute Savoie est actuellement classée orange au hit-parade et je souhaite vraiment qu'elle passe au vert … pour pouvoir y aller au vert, justement. Mais pour cela, il faut que la tension dans les services d’urgences retombe un peu. Comme jai quelques connaissances aux urgences locales, je vais leur conseiller de se détendre un peu afin de libérer le département de cet orange pour s’habiller de vert sur la carte, ce serait un peu leur victoire … Dans le même temps, la circulation du virus doit cesser dans le département, là, c’est fastoche de respecter les feux de circulation, au rouge, on s’arrête de circuler et au vert, on peut passer. Comme ça, ça circule fluide … Ah oui, mais non, car si on veut passer au vert, on l’a dit, il faut que la circulation stoppe. Tain, j’y comprends plus rien, moi.
Le comble est que la Yaute est en vigilance orange pluie-inondation, on est pas prêt de s’en sortir ! Mais je ne sais pas si ça compte ...
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Re: Les tribulations d'un confineur
Confinement : si tu fais un six, tu déconfines
Hier, c’était le premier mai, au journal télévisé, aucune image de défilé syndicaliste, ni de visite de papy Dingo à Jeanne D’Arc et pas un seul brin de muguet à se mettre sous la dent. Rien, pas le moindre signe évocateur du jour du travail chômé mais bon, puisque des jours chômés, on vient d’en vivre quelques-uns … La carte des départements rouges, verts et puis oranges aussi n’a pas trop bougée. Par contre, on a modifié la couleur de la Corse, faut dire que cela faisait un peu tâche, au nord c’était rouge et au sud, vert ! Comme si en Corse, il y avait un Covid-20 A et un Covid-20 B. Aujourd’hui, tout est vert, ouf ! Par contre, la Yaute, mon petit département à moi reste dans l’orange, la tension monte, le suspense grandit, la fièvre empare les habitants … Heu … non, non … pas de fièvre, tout va bien. On maîtrise le corona-machin mais on aimerait bien passer au vert. Surtout moi, j’aime bien le vert, ce n’est pas ma couleur préférée, mais c’est pas loin. Et en matière de couleur de département en passe de déconfiment, alors là, oui, c’est celle que préfère, sans aucune contestation. Les autres couleurs proposées sont d’un ennui sans commune mesure ! Quoiqu’il en soit, si on admet que le 11 mai, le département soit dans une teinte acceptable, il faut prévoir ne pas s’éloigner à plus de 100 km. Pour certains départements bien centrés au milieu du pays, dans les territoires, comme on dit dans les milieux politico-médiatiques autorisés (par qui, ça, je ne sais pas), il n’y aura pas de problème. On pourra rendre visite à tante Monique facilement si elle est dans le rayon de 100 bornes et qu’elle n’habite pas un département classé en rouge, bien évidement. On aura le droit aussi de prendre quelques libertés bien méritées pour faire du sport, aller voir les amis, faire une petite randonnée dans les bois, les montagnes, les plages, ha ça non, c’est interdit, faire une descente en kayak, mais pas en raft, parce que la distanciation sociale, en raft, c’est pas vraiment ça, on pourra faire pas mal de trucs rigolos mais toujours dans un rayon de 100 km. En fait d’ailleurs, ce sera 99 car Doudou a dit moins de 100 bornes, donc 99, c’est bien mais pas plus. Ceci dit, il y a des privilégiés. Hé oui, autant dire que tous les français ne seront pas tous logés à la même enseigne. Car ceux des côtes maritimes ou encore ceux qui habitent le long des frontières seront bridés sur un arc de cercle plus ou moins grand. Pour ma part, j’aurai droit qu’à un petit 180 degrés puisque limité par le bolac dont je vous ai déjà peut-être parlé et que Valérie n’est pas fichue de voir à chacun de ses passages par ici, pourtant je te jure, il est bien visible, et cet arc sera sûrement encore un peu rogné par les montagnes au sud est qui réduisent les déplacements de ce côté-là. Il en est de même pour les habitants de Hossegor ou de Saint Gilles-Croix de Vie, j’adore ce nom, c’est un peu ridicule, je sais, mais j’aime bien, c’est un peu désuet et aussi empreint d’un sentiment de liberté, de départ en mer, de tempêtes iodées, bref, comme je dis, il en sera de même pour eux, qui auront un rayon de déplacement réduit. Et que dire des habitants de Brest ou de Cherbourg, là, le rayon devient carrément une peau de chagrin. Et la peau de chagrin, c’est en général, très réduit comme concept !
Donc, voilà au premier mai sans muguet et ni syndicaliste moustachus comme Péponne dans Don Camillo, suit une interrogation bien compréhensive des pauvres bougres qui habitent dans les ‘’territoires‘’ du littoral ou frontaliers, alors je le demande haut et fort : où est l’égalité inscrite pourtant au fronton de la République ?
Mince, quoi ! Non seulement, on habite des départements oranges qui pourraient passer au rouge mais en plus si ils deviennent vert, on a un rayon d’action restreint.
C’est d’autant plus injuste car la couleur du département est tributaire du nombre de malades mais aussi d’un nombre de place en services de réa, double peine donc.
Confinons déconfis
Hier, c’était le premier mai, au journal télévisé, aucune image de défilé syndicaliste, ni de visite de papy Dingo à Jeanne D’Arc et pas un seul brin de muguet à se mettre sous la dent. Rien, pas le moindre signe évocateur du jour du travail chômé mais bon, puisque des jours chômés, on vient d’en vivre quelques-uns … La carte des départements rouges, verts et puis oranges aussi n’a pas trop bougée. Par contre, on a modifié la couleur de la Corse, faut dire que cela faisait un peu tâche, au nord c’était rouge et au sud, vert ! Comme si en Corse, il y avait un Covid-20 A et un Covid-20 B. Aujourd’hui, tout est vert, ouf ! Par contre, la Yaute, mon petit département à moi reste dans l’orange, la tension monte, le suspense grandit, la fièvre empare les habitants … Heu … non, non … pas de fièvre, tout va bien. On maîtrise le corona-machin mais on aimerait bien passer au vert. Surtout moi, j’aime bien le vert, ce n’est pas ma couleur préférée, mais c’est pas loin. Et en matière de couleur de département en passe de déconfiment, alors là, oui, c’est celle que préfère, sans aucune contestation. Les autres couleurs proposées sont d’un ennui sans commune mesure ! Quoiqu’il en soit, si on admet que le 11 mai, le département soit dans une teinte acceptable, il faut prévoir ne pas s’éloigner à plus de 100 km. Pour certains départements bien centrés au milieu du pays, dans les territoires, comme on dit dans les milieux politico-médiatiques autorisés (par qui, ça, je ne sais pas), il n’y aura pas de problème. On pourra rendre visite à tante Monique facilement si elle est dans le rayon de 100 bornes et qu’elle n’habite pas un département classé en rouge, bien évidement. On aura le droit aussi de prendre quelques libertés bien méritées pour faire du sport, aller voir les amis, faire une petite randonnée dans les bois, les montagnes, les plages, ha ça non, c’est interdit, faire une descente en kayak, mais pas en raft, parce que la distanciation sociale, en raft, c’est pas vraiment ça, on pourra faire pas mal de trucs rigolos mais toujours dans un rayon de 100 km. En fait d’ailleurs, ce sera 99 car Doudou a dit moins de 100 bornes, donc 99, c’est bien mais pas plus. Ceci dit, il y a des privilégiés. Hé oui, autant dire que tous les français ne seront pas tous logés à la même enseigne. Car ceux des côtes maritimes ou encore ceux qui habitent le long des frontières seront bridés sur un arc de cercle plus ou moins grand. Pour ma part, j’aurai droit qu’à un petit 180 degrés puisque limité par le bolac dont je vous ai déjà peut-être parlé et que Valérie n’est pas fichue de voir à chacun de ses passages par ici, pourtant je te jure, il est bien visible, et cet arc sera sûrement encore un peu rogné par les montagnes au sud est qui réduisent les déplacements de ce côté-là. Il en est de même pour les habitants de Hossegor ou de Saint Gilles-Croix de Vie, j’adore ce nom, c’est un peu ridicule, je sais, mais j’aime bien, c’est un peu désuet et aussi empreint d’un sentiment de liberté, de départ en mer, de tempêtes iodées, bref, comme je dis, il en sera de même pour eux, qui auront un rayon de déplacement réduit. Et que dire des habitants de Brest ou de Cherbourg, là, le rayon devient carrément une peau de chagrin. Et la peau de chagrin, c’est en général, très réduit comme concept !
Donc, voilà au premier mai sans muguet et ni syndicaliste moustachus comme Péponne dans Don Camillo, suit une interrogation bien compréhensive des pauvres bougres qui habitent dans les ‘’territoires‘’ du littoral ou frontaliers, alors je le demande haut et fort : où est l’égalité inscrite pourtant au fronton de la République ?
Mince, quoi ! Non seulement, on habite des départements oranges qui pourraient passer au rouge mais en plus si ils deviennent vert, on a un rayon d’action restreint.
C’est d’autant plus injuste car la couleur du département est tributaire du nombre de malades mais aussi d’un nombre de place en services de réa, double peine donc.
Confinons déconfis
Comme le pastis, 1 volume de JLF pour 5 volumes d'eau : océan, mer, lac, rivière, baignoire
- Jean La Fiarde
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Re: Les tribulations d'un confineur
Ce matin, je retranscris le message d'une couturière, libre à vous de penser ce que vous voulez :
Bonjour à tous,
L'état vient d'interdire aux couturières de vendre des masques sans passer par l'homologation des modèles.
Une couturière de village comme moi ne peut évidemment pas se permettre de payer un labo pour mettre un coup de tampon sur un papier qui m'autoriserait à vendre des modèles déjà réalisés selon des normes AFNOR.
Je dois donc arrêter de prendre vos commandes.
J'honorerai les livraisons des commandes antérieurs mais ne peux plus en prendre de nouvelles.
Je tiens quand même à pousser mon petit coup de gueule.
Nous, les petites couturières de village, on a su nous demander de participer à l'effort de guerre pour masquer nos soignants quand ils n'avaient pas le nécessaire. On a su nous demander des heures de bénévolat en puisant dans nos stocks pour pallier les manquements d'anticipation de l'état.
Tant qu'on était bénévoles, on savait faire et on devait faire, mais maintenant que les grandes surfaces ont repris le flambeau, on nous annonce qu'on n'est pas qualifié ?! Laissez moi m'indigner de ce manque de considération pour nos métiers manuels qui impliquent du savoir faire au quotidien.
Nous couturières, ne saurions pas lire un document avec un patron ? Franchement, on marche sur la tête !!
Maintenant, je m'en vais cultiver mon jardin ! Là j'ai encore le droit lol !! Jusqu'à quand, on verra bien. Je reste dispo bien entendu pour vos autres demandes.
Bonne journée à tous
Votre couturière désabusée
Et j'ajoute Vive la France et Super U
Bonjour à tous,
L'état vient d'interdire aux couturières de vendre des masques sans passer par l'homologation des modèles.
Une couturière de village comme moi ne peut évidemment pas se permettre de payer un labo pour mettre un coup de tampon sur un papier qui m'autoriserait à vendre des modèles déjà réalisés selon des normes AFNOR.
Je dois donc arrêter de prendre vos commandes.
J'honorerai les livraisons des commandes antérieurs mais ne peux plus en prendre de nouvelles.
Je tiens quand même à pousser mon petit coup de gueule.
Nous, les petites couturières de village, on a su nous demander de participer à l'effort de guerre pour masquer nos soignants quand ils n'avaient pas le nécessaire. On a su nous demander des heures de bénévolat en puisant dans nos stocks pour pallier les manquements d'anticipation de l'état.
Tant qu'on était bénévoles, on savait faire et on devait faire, mais maintenant que les grandes surfaces ont repris le flambeau, on nous annonce qu'on n'est pas qualifié ?! Laissez moi m'indigner de ce manque de considération pour nos métiers manuels qui impliquent du savoir faire au quotidien.
Nous couturières, ne saurions pas lire un document avec un patron ? Franchement, on marche sur la tête !!
Maintenant, je m'en vais cultiver mon jardin ! Là j'ai encore le droit lol !! Jusqu'à quand, on verra bien. Je reste dispo bien entendu pour vos autres demandes.
Bonne journée à tous
Votre couturière désabusée
Et j'ajoute Vive la France et Super U
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Re: Les tribulations d'un confineur
en Bretagne ça s'organise
"Dans le Morbihan, l’Usine invisible qui produit des masques fait des émules
De 200 couturières, elles sont passées à 1 250 en l’espace de quelques jours. Leur objectif ? Confectionner 70 000 masques pour les collectivités locales du Morbihan, d’ici le 11 mai."
https://www.letelegramme.fr/bretagne/en ... 542265.php
https://www.bretagne-economique.com/act ... -le-11-mai
"Dans le Morbihan, l’Usine invisible qui produit des masques fait des émules
De 200 couturières, elles sont passées à 1 250 en l’espace de quelques jours. Leur objectif ? Confectionner 70 000 masques pour les collectivités locales du Morbihan, d’ici le 11 mai."
https://www.letelegramme.fr/bretagne/en ... 542265.php
https://www.bretagne-economique.com/act ... -le-11-mai
fonctionner n'est pas exister et encore moins être vivant
- Jean La Fiarde
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Re: Les tribulations d'un confineur
Voici la norme, la petite couturière du village pourra-t-elle la suivre ?
https://www.entreprises.gouv.fr/files/f ... -Oxd-yqP-s
https://www.entreprises.gouv.fr/files/f ... -Oxd-yqP-s
Comme le pastis, 1 volume de JLF pour 5 volumes d'eau : océan, mer, lac, rivière, baignoire
- Jean La Fiarde
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Re: Les tribulations d'un confineur
Confinement : la pandémie du pangolin
Voilà quelques jours que le temps faisait de petits caprices et que de confinés chez soi nous étions passés au stade de confinés dans la maison, à l’intérieur pour de vrai vu que dehors, les hallebardes disputait l’espace disponible aux bourrasques. En plus, ça caillait frais. Samedi et dimanche, entre deux averses et n’en pouvant plus, j’ai ressorti mon VTT. D’abord un petit tour pour me rappeler les grands principes car cela faisait tellement longtemps que je l’avais remisé au fond du garage après l’avoir amoureusement nettoyé et graissé que je craignais de ne plus savoir en faire. Pas d’inquiétude puisque cela ne s’oublie pas, c’est comme le vélo. Ah ben, oui, j’aurais dû m’en douter alors. Donc samedi, muni de ma carte d’identité et de mon sésame administratif, je pars faire une petite promenade dans le bois. J’avais pris soin de pointer sur la carte le cercle délimitant le périmètre de la pratique du sport autorisé. Comme je connais comme ma poche tous les chemins alentour, j’avais aussi fait dans un coin de ma tête, l’itinéraire qui me permettrait cette petite évasion salvatrice. Discrètement, à chaque virage, je m’accordais un ‘’Whaou, qu’est-ce qu’on est bien’’ craignant qu’un promeneur me prenne pour un barge si j’avais crié haut et fort mon plaisir. Boudiou de nom de dzou, cela faisait sacrément du bien. Le lendemain, je mis ma Bougnate préférée dans la combine. Comme nos vitesses son très différentes, je prendrai un chemin et elle un autre et nous devions nous rencontrer pour un petit bout de chemin ensemble lors de sa petite balade aux fins de satisfaire aux besoins de son animal de compagnie. Comme je suis filou, je suis parti avec 2 attestations horodatées différemment afin de prolonger le plaisir un peu plus longtemps. Et surtout d’aller acheter du pain après la ballade en VTT. Malin JLF, on ne le dira jamais assez ! En fait, j’ai entendu très longtemps que la pratique du vélo était interdite par ces temps un peu totalitaires (mais sûrement nécessaires), du coup, je n’osais pas sortir mon bovélo du garage, même pour faire le tour de la cour ! Et au cours de la semaine dernière, bing, je lis que cela est possible. Youpi, donc ! Mais hier soir, je lis je ne sais où que les forêts sont, elles, interdites. Grand dieu, voilà que depuis le début du confinement, ma Bougnate toujours aussi préférée sillonne la forêt du coin sans vergogne, pourtant elle est d’un naturel assez respectueux des règlements, d’habitude. Quelle petite renégate … Pour ma part, je continuerai la reprise du VTT dans les mêmes bois, c’est mon côté transgresseur pour le coup.
Nonméo, faut pas délirer non plus, je risque moins ma vie sur un vélo qu’au supermarché en faisant les courses de ma voisine, même si je veux bien continuer à y aller à sa place, je ne voudrais pas qu’elle chope une cochonnerie pandolesque. (en plus pour me remercier, elle m’a promis de me faire des tuiles aux amandes … trop bonnes ses tuiles aux amandes)
Confinez des tuiles aux amandes maison bien meilleures que les cochonneries du commerce
Voilà quelques jours que le temps faisait de petits caprices et que de confinés chez soi nous étions passés au stade de confinés dans la maison, à l’intérieur pour de vrai vu que dehors, les hallebardes disputait l’espace disponible aux bourrasques. En plus, ça caillait frais. Samedi et dimanche, entre deux averses et n’en pouvant plus, j’ai ressorti mon VTT. D’abord un petit tour pour me rappeler les grands principes car cela faisait tellement longtemps que je l’avais remisé au fond du garage après l’avoir amoureusement nettoyé et graissé que je craignais de ne plus savoir en faire. Pas d’inquiétude puisque cela ne s’oublie pas, c’est comme le vélo. Ah ben, oui, j’aurais dû m’en douter alors. Donc samedi, muni de ma carte d’identité et de mon sésame administratif, je pars faire une petite promenade dans le bois. J’avais pris soin de pointer sur la carte le cercle délimitant le périmètre de la pratique du sport autorisé. Comme je connais comme ma poche tous les chemins alentour, j’avais aussi fait dans un coin de ma tête, l’itinéraire qui me permettrait cette petite évasion salvatrice. Discrètement, à chaque virage, je m’accordais un ‘’Whaou, qu’est-ce qu’on est bien’’ craignant qu’un promeneur me prenne pour un barge si j’avais crié haut et fort mon plaisir. Boudiou de nom de dzou, cela faisait sacrément du bien. Le lendemain, je mis ma Bougnate préférée dans la combine. Comme nos vitesses son très différentes, je prendrai un chemin et elle un autre et nous devions nous rencontrer pour un petit bout de chemin ensemble lors de sa petite balade aux fins de satisfaire aux besoins de son animal de compagnie. Comme je suis filou, je suis parti avec 2 attestations horodatées différemment afin de prolonger le plaisir un peu plus longtemps. Et surtout d’aller acheter du pain après la ballade en VTT. Malin JLF, on ne le dira jamais assez ! En fait, j’ai entendu très longtemps que la pratique du vélo était interdite par ces temps un peu totalitaires (mais sûrement nécessaires), du coup, je n’osais pas sortir mon bovélo du garage, même pour faire le tour de la cour ! Et au cours de la semaine dernière, bing, je lis que cela est possible. Youpi, donc ! Mais hier soir, je lis je ne sais où que les forêts sont, elles, interdites. Grand dieu, voilà que depuis le début du confinement, ma Bougnate toujours aussi préférée sillonne la forêt du coin sans vergogne, pourtant elle est d’un naturel assez respectueux des règlements, d’habitude. Quelle petite renégate … Pour ma part, je continuerai la reprise du VTT dans les mêmes bois, c’est mon côté transgresseur pour le coup.
Nonméo, faut pas délirer non plus, je risque moins ma vie sur un vélo qu’au supermarché en faisant les courses de ma voisine, même si je veux bien continuer à y aller à sa place, je ne voudrais pas qu’elle chope une cochonnerie pandolesque. (en plus pour me remercier, elle m’a promis de me faire des tuiles aux amandes … trop bonnes ses tuiles aux amandes)
Confinez des tuiles aux amandes maison bien meilleures que les cochonneries du commerce
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Re: Les tribulations d'un confineur
Confinement : la résistance s’organise
Hier, les vacances des chicoufs se terminaient et j’ai réintégré moi aussi les bancs de l’école virtuelle. J’ai aussi passé un petit quart d’heure avec mes chicoufs pour la dictée quotidienne. On a ensuite profité que ma fille n’était pas à proximité pour papoter ensemble et j’ai bien apprécié ce moment. Avec l’ainé, on a un peu élaboré nos plans pour un petit voyage en vélo qu’on doit faire cet été ensemble, rien que nous deux, comme l’année dernière. J’espère que cela sera possible car c’est crucial voire vital pour notre équilibre mental et aussi pour se raconter les dernières histoires de Toto et même d’autres encore plus désopilantes. Les blagues Carambar sont une bonne base pour cet exercice. Mais nous ne faisons pas que ça non plus, le voyage est prétexte à découvrir des sites inhabituels pour nous autres savoyards, des histoires locales et faire quelques bonnes baignades. Cet été, on pourrait se faire quelques jours le long du canal du Nivernais ou descendre le Rhône vers la mer. A voir selon les prochaines privations de liberté envisagées par nos gouvernants ou le relâchement des contraintes actuelles.
Ensuite, le soleil avait retrouvé sa place dans un beau ciel de carte postale. J’en ai profité pour parfaire ma condition physique, certes irréprochable, par une petite sortie en VTT. J’avais pris soin de prendre 2 attestations dérogationistes au cas où je déborderais sur l’horaire initial. Comme en plus je connais parfaitement les bois dans lesquels j’évolue, je prends soin d’éviter les endroits où les pandores anti-pandémie se mettent pour contrôler les contrevenants aux bonnes règles du confinement. C’est à dire un rond-point et un ou deux carrefours stratégiques où ils sont toujours placés. Cela me fait d’ailleurs bien marrer car l’éventuel contrevenant qui voudrait circuler en toute impunité, n’aura qu’à prendre un itinéraire bis pour les éviter …. J’admets que c’est vraiment très mal, il ne faut pas le faire, je m’en veux d’avoir écrit ce qui précède, oubliez le immédiatement. N’empêche, je me fais un circuit impressionnant de l’ordre de 15 à 20 km de vélo, certes dépassant un peu les limites autorisées du kilomètre autour de la maison. Aussi, je m’invente tout un tas d’excuses bidon à débiter au gendarme. Cela va du ‘’je me suis un peu perdu’’ au ‘’je me suis laissé griser par ce moment formidable de liberté retrouvée’’ mais je suis conscient que je suis un délinquant et que cela ne passera peut-être pas. D’autant plus que je n’emprunte que des chemins dont la plupart se trouvent … en forêt. Là, je n’ai pas vraiment d’argument sinon de dire que je risque moins ma vie sur mon VTT qu’en allant faire des emplettes au magasin de bricolage. Mais bon, ce sera à l’appréciation du fonctionnaire et de son zèle. En général, les gendarmes m’ont à la bonne, donc je devrais survivre.
Comme la température avait repris la direction du haut du thermomètre, j’ai consacré une partie de l’après-midi à mes travaux de vernis sur le canoë et ses petits accessoires en bois tout joli. Un vrai plaisir de retrouver le chantier après une semaine d’intempéries. Et mon canot est de plus en plus beau. Tiens, ce matin, je lui ai déjà rendu une petite visite. Le temps est un peu pourri aujourd’hui mais il n’empêchera pas de faire ma petite sortie ludique dans les bois, à pied ou en vélo, mais pas à cheval car j’ai une peur bleue de ces bestioles.
Confinez encore un peu, beaucoup, passionnément …
Hier, les vacances des chicoufs se terminaient et j’ai réintégré moi aussi les bancs de l’école virtuelle. J’ai aussi passé un petit quart d’heure avec mes chicoufs pour la dictée quotidienne. On a ensuite profité que ma fille n’était pas à proximité pour papoter ensemble et j’ai bien apprécié ce moment. Avec l’ainé, on a un peu élaboré nos plans pour un petit voyage en vélo qu’on doit faire cet été ensemble, rien que nous deux, comme l’année dernière. J’espère que cela sera possible car c’est crucial voire vital pour notre équilibre mental et aussi pour se raconter les dernières histoires de Toto et même d’autres encore plus désopilantes. Les blagues Carambar sont une bonne base pour cet exercice. Mais nous ne faisons pas que ça non plus, le voyage est prétexte à découvrir des sites inhabituels pour nous autres savoyards, des histoires locales et faire quelques bonnes baignades. Cet été, on pourrait se faire quelques jours le long du canal du Nivernais ou descendre le Rhône vers la mer. A voir selon les prochaines privations de liberté envisagées par nos gouvernants ou le relâchement des contraintes actuelles.
Ensuite, le soleil avait retrouvé sa place dans un beau ciel de carte postale. J’en ai profité pour parfaire ma condition physique, certes irréprochable, par une petite sortie en VTT. J’avais pris soin de prendre 2 attestations dérogationistes au cas où je déborderais sur l’horaire initial. Comme en plus je connais parfaitement les bois dans lesquels j’évolue, je prends soin d’éviter les endroits où les pandores anti-pandémie se mettent pour contrôler les contrevenants aux bonnes règles du confinement. C’est à dire un rond-point et un ou deux carrefours stratégiques où ils sont toujours placés. Cela me fait d’ailleurs bien marrer car l’éventuel contrevenant qui voudrait circuler en toute impunité, n’aura qu’à prendre un itinéraire bis pour les éviter …. J’admets que c’est vraiment très mal, il ne faut pas le faire, je m’en veux d’avoir écrit ce qui précède, oubliez le immédiatement. N’empêche, je me fais un circuit impressionnant de l’ordre de 15 à 20 km de vélo, certes dépassant un peu les limites autorisées du kilomètre autour de la maison. Aussi, je m’invente tout un tas d’excuses bidon à débiter au gendarme. Cela va du ‘’je me suis un peu perdu’’ au ‘’je me suis laissé griser par ce moment formidable de liberté retrouvée’’ mais je suis conscient que je suis un délinquant et que cela ne passera peut-être pas. D’autant plus que je n’emprunte que des chemins dont la plupart se trouvent … en forêt. Là, je n’ai pas vraiment d’argument sinon de dire que je risque moins ma vie sur mon VTT qu’en allant faire des emplettes au magasin de bricolage. Mais bon, ce sera à l’appréciation du fonctionnaire et de son zèle. En général, les gendarmes m’ont à la bonne, donc je devrais survivre.
Comme la température avait repris la direction du haut du thermomètre, j’ai consacré une partie de l’après-midi à mes travaux de vernis sur le canoë et ses petits accessoires en bois tout joli. Un vrai plaisir de retrouver le chantier après une semaine d’intempéries. Et mon canot est de plus en plus beau. Tiens, ce matin, je lui ai déjà rendu une petite visite. Le temps est un peu pourri aujourd’hui mais il n’empêchera pas de faire ma petite sortie ludique dans les bois, à pied ou en vélo, mais pas à cheval car j’ai une peur bleue de ces bestioles.
Confinez encore un peu, beaucoup, passionnément …
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