un peu en vrac comme moi d'ailleurs...
j'ai perdu la notion du temps, je sais qu'on est le 2 mais je dois me concentrer pour savoir quel jour
depuis le début du confinement, je n'arrive pas à lire, soit je m'endors soit j'ai envie de me lever aussitôt de mon canapé/chaise longue/fauteuil...à peine installée dessus mais pour faire quoi d'autre?
j'arrive à peine à dessiner, à écrire...je laisse juste mon esprit vagabonder là où il veut
je ne pensais pas qu'il y eut autant d'amateurs de sushis si j'en juge par le nombre de livreurs en activité, on ne voit qu'eux circuler en ville après 18h...par contre on ne voit que ceux qui sont motorisés, où sont passés les cyclistes?
les chocolats de Pâques sont déjà en solde alors qu'on (je

pourquoi avoir hésité entre de la confiture de potiron et de la confiture de tomates? j'aurais dû prendre les deux
j'ai repéré des cagettes en bois sur un balcon, je pourrais peut-être en négocier une pour pouvoir continuer mes bricolages...

une jeune maman hystérique descend de son vélo, se colle à un pin tout tordu à 5 mètres de là tout en hurlant à son jeune fils de sortir promptement lui aussi de la piste cyclable (2 bons mètres de large, 10 mètres d'herbe jusqu'à la rivière, ça laisse un peu de marge...) avant que nous nous croisions...Gaston pétrifié sur son petit vélo avec les petites roues à l'arrière n'a pas eu le temps de bouger un orteil, je suis déjà 50 mètres plus loin, j'entends encore quelques mots emportés par le vent, "mon mari...défenses immunitaires... distance de sécurité..." quel stress infligé à ce petit garçon!
Gaston...comme prénom je ne me prononce pas, par contre comme BD ce serait peut-être une bonne idée de m'y replonger pour ramener un peu de légèreté dans ce quotidien qui se fait un peu pesant
la peur rend les gens irrationnels et agressifs, je le supporte de moins en moins bien
