la vie malgré tout...
Modérateur : Admin bis
Re: la vie malgré tout...
Oui, il y a bien longtemps que les goélands ont abandonné la pêche pour les déchetteries, et les poubelles de plages
Et cette année il y a eu un " baby-boom " chez ces volatiles. La stérilisation des œufs n'a pas eu lieu à cause du confinement. A Fréjus, les jeunes sont très, très, très nombreux. A croire qu'ils ont bouffé les adultes
Notre kilomètre de promenade nous mène une fois vers Saint Raphaël, et une fois vers Port Fréjus, faut bien varier les plaisirs
Le port est silencieux, cela fait une atmosphère étrange. Même pas une drisse qui bat contre un mât, par contre le soir il y a un concert d'étourneaux. Ils prennent les gréements pour dortoir.
Les skippers pourront sortir les lave-ponts
Ah ! Au fait, dans le Sud aussi les activités nautiques sont interdites. Vu sur Var Matin :
Bonne nouvelle, les plages restent ouvertes du 30 octobre au 1er décembre, contrairement au premier confinement.
Vous pouvez vous y rendre pour marcher ou courir, muni d'une attestation de déplacement dérogatoire (motif 6), dans la limite d'une heure par jour et seulement si vous habitez à moins d'un kilomètre du littoral!
La mauvaise nouvelle, c'est que "les activités nautiques et de plaisance" sont "interdites", que ce soit "plages, plans d'eau et lacs", d'après le décret prescrivant les mesures instaurées pendant le confinement.
Donc pas de natation. Ni de paddle, surf, kayak ou autre.
La seule chose qui vous reste à faire? Respirer l'air marin et prendre son mal en patience.
Mais je suis bien d'accord, ces activités ne présentent que peu de danger
Bonne journée
Et cette année il y a eu un " baby-boom " chez ces volatiles. La stérilisation des œufs n'a pas eu lieu à cause du confinement. A Fréjus, les jeunes sont très, très, très nombreux. A croire qu'ils ont bouffé les adultes
Notre kilomètre de promenade nous mène une fois vers Saint Raphaël, et une fois vers Port Fréjus, faut bien varier les plaisirs
Le port est silencieux, cela fait une atmosphère étrange. Même pas une drisse qui bat contre un mât, par contre le soir il y a un concert d'étourneaux. Ils prennent les gréements pour dortoir.
Les skippers pourront sortir les lave-ponts
Ah ! Au fait, dans le Sud aussi les activités nautiques sont interdites. Vu sur Var Matin :
Bonne nouvelle, les plages restent ouvertes du 30 octobre au 1er décembre, contrairement au premier confinement.
Vous pouvez vous y rendre pour marcher ou courir, muni d'une attestation de déplacement dérogatoire (motif 6), dans la limite d'une heure par jour et seulement si vous habitez à moins d'un kilomètre du littoral!
La mauvaise nouvelle, c'est que "les activités nautiques et de plaisance" sont "interdites", que ce soit "plages, plans d'eau et lacs", d'après le décret prescrivant les mesures instaurées pendant le confinement.
Donc pas de natation. Ni de paddle, surf, kayak ou autre.
La seule chose qui vous reste à faire? Respirer l'air marin et prendre son mal en patience.
Mais je suis bien d'accord, ces activités ne présentent que peu de danger
Bonne journée
Quand les mouettes ont pied, il est temps de virer
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Re: la vie malgré tout...
le même arrêté est en vigueur ici
aujourd'hui un mouvement des surfeurs bretons est prévu à 16h sur tout le littoral pour défendre la pratique des sports nautiques...
en attendant des jours meilleurs, Fanfan a envie de voyager et m'a demandé de vous emmener en voyage en Islande
allez hop c'est parti, attachez vos ceintures
départ de Nantes, 3 heures de vol pour arriver au dessus de l'île, atterrissage à Keflavik où il n'y a quasiment pas un chat, covid oblige
après les formalités d'usage dont un double test PCR (nez et gorge), et avoir récupéré la voiture de loc, hop direction le Cercle d'or
premier arrêt: Pingvellir
la suite demain...
aujourd'hui un mouvement des surfeurs bretons est prévu à 16h sur tout le littoral pour défendre la pratique des sports nautiques...
en attendant des jours meilleurs, Fanfan a envie de voyager et m'a demandé de vous emmener en voyage en Islande
allez hop c'est parti, attachez vos ceintures
départ de Nantes, 3 heures de vol pour arriver au dessus de l'île, atterrissage à Keflavik où il n'y a quasiment pas un chat, covid oblige
après les formalités d'usage dont un double test PCR (nez et gorge), et avoir récupéré la voiture de loc, hop direction le Cercle d'or
premier arrêt: Pingvellir
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fonctionner n'est pas exister et encore moins être vivant
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Re: la vie malgré tout...
après Þingvellir , toponyme islandais signifiant littéralement « plaines du Parlement », site historique (la plaine, et en particulier la zone à proximité de la faille Almannagjá, est le lieu originel de rassemblement d'un des plus vieux parlements du monde, l'Alþing, qui y fut fondé dès 930, moins d'un siècle après le début de la colonisation de l'Islande) et parc national du sud-ouest de l'Islande, non loin de Reykjavik, direction la cascade Gullfoss et le champ géothermique de Geysir
et du côté des manifestants des bords de mer
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Re: la vie malgré tout...
des travaux de dragage au ponton habituel des pen duick font que ces deux là sont amarrés presque l'un en face de l'autre
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Re: la vie malgré tout...
aujourd'hui on ne va pas en Islande, je vais plutôt vous raconter l'histoire d'un sauvetage qui m'avait beaucoup émue il y a 6 ans jour pour jour...
ce matin là, un dimanche à l'heure de ma baignade habituelle, quelle surprise de découvrir un bobato en bien mauvaise posture, échoué presque tout en haut de la plage.
La marée étant bien basse, il n'y avait pas grand chose d'autre à faire que d'attendre qu'elle remonte sauf que c'était pas dit que ça suffirait...
Un paysagiste du coin est alors venu avec un petit tracto et a commencé à creuser une espèce de tranchée devant et autour du bateau
ça a duré un bon moment, la tranchée était énorme, sauf que évidemment au fur et à mesure que la mer est montée, le sable s'est écroulé et la tranchée s'est comblée plus vite qu'elle n'avait été creusée...
pendant ce temps là, une vedette de la SNSM est venue se positionner au large et des filins ont été tendus entre les deux navires pour aider au remorquage
l'eau a continué à monter mais pas assez, les toute petites vaguelettes réussissaient juste à faire pivoter le bateau dans tous les sens sauf dans l'axe du filin et du bateau de la SNSM et à enfoncer sa quille un peu plus dans le sable
on voyait bien que la mer ne monterait pas beaucoup plus haut, et qu'il n'y aurait pas 36 vagues exploitables...
le gars du tractopelle l'a bien vu aussi et a décidé de se jeter à l'eau, dans tous les sens du terme, et a commencé à pousser le voilier avec sa pelle, poussant d'un côté puis de l'autre
ça avait l'air tellement désespéré....
et puis enfin il y a eu une vague un tout petit peu plus forte que les autres, une dernière poussée quasi désespérée du tactopelle qui était dans l'eau de plus en plus profondément...et enfin le bateau a pu se redresser et repartir
bien sûr tout ça avait attiré du monde, il y avait une belle lumière avec le couchant et énormément d'émotion partagée entre tous les spectateurs et acteurs de ce sauvetage
cette émotion est encore très vive aujourd'hui rien qu'en y repensant et en regardant ces photos
ce matin là, un dimanche à l'heure de ma baignade habituelle, quelle surprise de découvrir un bobato en bien mauvaise posture, échoué presque tout en haut de la plage.
La marée étant bien basse, il n'y avait pas grand chose d'autre à faire que d'attendre qu'elle remonte sauf que c'était pas dit que ça suffirait...
Un paysagiste du coin est alors venu avec un petit tracto et a commencé à creuser une espèce de tranchée devant et autour du bateau
ça a duré un bon moment, la tranchée était énorme, sauf que évidemment au fur et à mesure que la mer est montée, le sable s'est écroulé et la tranchée s'est comblée plus vite qu'elle n'avait été creusée...
pendant ce temps là, une vedette de la SNSM est venue se positionner au large et des filins ont été tendus entre les deux navires pour aider au remorquage
l'eau a continué à monter mais pas assez, les toute petites vaguelettes réussissaient juste à faire pivoter le bateau dans tous les sens sauf dans l'axe du filin et du bateau de la SNSM et à enfoncer sa quille un peu plus dans le sable
on voyait bien que la mer ne monterait pas beaucoup plus haut, et qu'il n'y aurait pas 36 vagues exploitables...
le gars du tractopelle l'a bien vu aussi et a décidé de se jeter à l'eau, dans tous les sens du terme, et a commencé à pousser le voilier avec sa pelle, poussant d'un côté puis de l'autre
ça avait l'air tellement désespéré....
et puis enfin il y a eu une vague un tout petit peu plus forte que les autres, une dernière poussée quasi désespérée du tactopelle qui était dans l'eau de plus en plus profondément...et enfin le bateau a pu se redresser et repartir
bien sûr tout ça avait attiré du monde, il y avait une belle lumière avec le couchant et énormément d'émotion partagée entre tous les spectateurs et acteurs de ce sauvetage
cette émotion est encore très vive aujourd'hui rien qu'en y repensant et en regardant ces photos
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Re: la vie malgré tout...
après cet intermède, reprenons le voyage tout là haut en Islande
après avoir passé une première nuit à Hella, dans une guest-house totalement vide, direction les Hautes Terres et le Lanndmannalaugar
le début du parcours est cool, personne sur la route qui est très agréable et qu'est-ce que c'est beau tous ces lupins en fleurs à perte de vue!
la suite est plus chaotique: 45 kms (aller!) de piste avec des gratons de lave plus ou moins gros...secouez-moi secouez-moi
tout est tellement spectaculaire qu'on ne sait plus où donner de la tête et de l'appareil photo
bien contente de poser le marteau piqueur au bout du chemin!
mais on verra demain ce qu'il y avait au bout...
après avoir passé une première nuit à Hella, dans une guest-house totalement vide, direction les Hautes Terres et le Lanndmannalaugar
le début du parcours est cool, personne sur la route qui est très agréable et qu'est-ce que c'est beau tous ces lupins en fleurs à perte de vue!
la suite est plus chaotique: 45 kms (aller!) de piste avec des gratons de lave plus ou moins gros...secouez-moi secouez-moi
tout est tellement spectaculaire qu'on ne sait plus où donner de la tête et de l'appareil photo
bien contente de poser le marteau piqueur au bout du chemin!
mais on verra demain ce qu'il y avait au bout...
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Re: la vie malgré tout...
Il suffit de poser les yeux là où tu ne sais plus donner
de la tête...
On se languit déjà d'être à demain!
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Re: la vie malgré tout...
au bout du chemin, toujours ces paysages lunaires
les lupins ont laissé la place à cette espèce de mousse vert de gris qui recouvre la lave, ça ressemble à des coussins et des tapis moelleux, c'est tout simplement somptueux
c'est incroyable de voir la force des plantes qui arrivent à pousser dans des endroits pareils
et puis au bout de la route il y a un gué sur lequel je n'ai pas osé m'aventurer bien qu'il n'eut pas l'air très profond
courageuse mais pas téméraire
ce gué est la porte d'entrée à une sorte de camp de base, départ de multiples randonnées
mieux vaut avoir un bon matelas pour y passer la nuit...
pas besoin de s'aventurer bien loin pour contempler des paysages toujours aussi incroyables
mais il est temps de rentrer passer une deuxième nuit à Hella
aller hop, c'est (presque) tout droit, encore 45 kms de caillasse et de tôle ondulée...
à demain....
les lupins ont laissé la place à cette espèce de mousse vert de gris qui recouvre la lave, ça ressemble à des coussins et des tapis moelleux, c'est tout simplement somptueux
c'est incroyable de voir la force des plantes qui arrivent à pousser dans des endroits pareils
et puis au bout de la route il y a un gué sur lequel je n'ai pas osé m'aventurer bien qu'il n'eut pas l'air très profond
courageuse mais pas téméraire
ce gué est la porte d'entrée à une sorte de camp de base, départ de multiples randonnées
mieux vaut avoir un bon matelas pour y passer la nuit...
pas besoin de s'aventurer bien loin pour contempler des paysages toujours aussi incroyables
mais il est temps de rentrer passer une deuxième nuit à Hella
aller hop, c'est (presque) tout droit, encore 45 kms de caillasse et de tôle ondulée...
à demain....
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Re: la vie malgré tout...
on y retourne?
après la piste caillouteuse, retour sur la belle route bordée de lupins, mais malgré ce côté verdoyant, au sol c'est toujours de la lave
et hop une petite cascade en passant...
celle ci c'est Hjálparfoss, à l'écart des circuits habituels et très peu indiquée sur les guides
puis viennent les très connues Seljalandsfoss, derrière laquelle on peut passer, et Skógafoss et ses arcs en ciel qui dansent au ras du sol
c'est tout pour aujourd'hui....
après la piste caillouteuse, retour sur la belle route bordée de lupins, mais malgré ce côté verdoyant, au sol c'est toujours de la lave
et hop une petite cascade en passant...
celle ci c'est Hjálparfoss, à l'écart des circuits habituels et très peu indiquée sur les guides
puis viennent les très connues Seljalandsfoss, derrière laquelle on peut passer, et Skógafoss et ses arcs en ciel qui dansent au ras du sol
c'est tout pour aujourd'hui....
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Re: la vie malgré tout...
le confinement va être prolongé, ça alors! quelle surprise!
je note que sur les bords de la Méditerranée les gens peuvent aller à la plage et se baigner alors que sur le littoral atlantique il est interdit de plonger un doigt de pied dans l'eau
une eau à 14° n'est pourtant pas spécialement propice à la promiscuité...
mais bon j'arrête de me faire du mal et de m'énerver, après j'serai encore pas d'humeur alors que je commençais tout juste à me calmer
allez repartons au pays des volcans...
j'ai un peu oublié l'ordre chronologique du voyage mais c'est pas très important...
je rajoute une petite cartolina pour situer un peu tout ça, histoire de m'aider aussi à me souvenir
après deux nuits à Hella, nous voilà arrivés sur la côte, cap à l'Est vers le parc national de Skaftafell
on est sur la route circulaire qui longe la côte sud à travers une succession de lagunes et de champs de lave, et hop une petite cascade: celle ci c'est Svartifoss au milieu de ses orgues basaltiques, qu'on atteint après une belle rando qui permet de surplomber la plaine
un peu avant, au bord de la route, on trouve ce vieux village resté figé dans un passé pas si lointain (le dernier occupant est décédé en 2010): Núpsstaður
à demain...
je note que sur les bords de la Méditerranée les gens peuvent aller à la plage et se baigner alors que sur le littoral atlantique il est interdit de plonger un doigt de pied dans l'eau
une eau à 14° n'est pourtant pas spécialement propice à la promiscuité...
mais bon j'arrête de me faire du mal et de m'énerver, après j'serai encore pas d'humeur alors que je commençais tout juste à me calmer
allez repartons au pays des volcans...
j'ai un peu oublié l'ordre chronologique du voyage mais c'est pas très important...
je rajoute une petite cartolina pour situer un peu tout ça, histoire de m'aider aussi à me souvenir
après deux nuits à Hella, nous voilà arrivés sur la côte, cap à l'Est vers le parc national de Skaftafell
on est sur la route circulaire qui longe la côte sud à travers une succession de lagunes et de champs de lave, et hop une petite cascade: celle ci c'est Svartifoss au milieu de ses orgues basaltiques, qu'on atteint après une belle rando qui permet de surplomber la plaine
un peu avant, au bord de la route, on trouve ce vieux village resté figé dans un passé pas si lointain (le dernier occupant est décédé en 2010): Núpsstaður
à demain...
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