la vie malgré tout...
Modérateur : Admin bis
Re: la vie malgré tout...
Pour faire plaisir à Olivier, voici la plage de Fréjus- St Raphaël le 11 février. Depuis, il pleut 🌧
P.S. : ce n'est pas moi en maillot de bain
P.S. : ce n'est pas moi en maillot de bain
Quand les mouettes ont pied, il est temps de virer
Re: la vie malgré tout...
Merci, c'est rafraichissant
- mAKi
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Re: la vie malgré tout...
fonctionner n'est pas exister et encore moins être vivant
Re: la vie malgré tout...
Bonsoir,
A Fréjus il n'y a pas eu de neige, juste un peu de froid -1 certains matins. Mais les arbres sont blancs, ou plein de soleil :
Cela met un peu de gaieté, car sur le bord de mer les restaurants sont tous fermés, excepté ceux qui font de la vente à emporter et ils sont rares.
Les autres ont collé cette affiche sur leur devanture :
Brrrr... Pas gai
Cela n'a pas porté chance au KAZAAR qui a complètement brulé :
c'était une affiche prémonitoire pour lui
Bonne nuit à toute la flotte
A Fréjus il n'y a pas eu de neige, juste un peu de froid -1 certains matins. Mais les arbres sont blancs, ou plein de soleil :
Cela met un peu de gaieté, car sur le bord de mer les restaurants sont tous fermés, excepté ceux qui font de la vente à emporter et ils sont rares.
Les autres ont collé cette affiche sur leur devanture :
Brrrr... Pas gai
Cela n'a pas porté chance au KAZAAR qui a complètement brulé :
c'était une affiche prémonitoire pour lui
Bonne nuit à toute la flotte
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Re: la vie malgré tout...
je ne sais pas où en est Mathilde mais en tous cas le printemps est revenu, malgré tout....
entretemps j'ai un peu perdu le goût d'écrire, de pas mal d'autres choses aussi mais ça c'est une autre histoire
et donc comme je n'ai pas envie d'écrire moi-même, je vous mets ici un article que je viens de lire et qui me touche
"Le journal d’un déconfiné (6) : remise en touche
Toucher. Heurter un coude avec un coude, c’est ressentir en un geste, plus pauvre en tendresse qu’un yaourt 0 % en matière grasse, la morosité de l’époque et l’urgence d’en sortir.
Ce rituel, comment dire ? Ce rituel ressemble à un fromage allégé et pasteurisé sous blister perdu dans les étals fantasmagoriques des trésors élevés au lait cru et aux croûtes odorantes. Ce rituel, en vogue depuis maintenant une année, consiste à heurter le coude d’un gars, ou d’une fille, avec son propre coude. Juste le coude. Des fois, le pied. Les plus hardis vont jusqu’à se frapper le poing avec le poing. C’est d’une tendresse folle et d’un érotisme trouble.
Faire table rase
Alors bien sûr. Les hygiénistes en colonnes réglées ne manqueront pas dans l’instant de sortir leurs trompettes de la mort pour rappeler que le bécot tue. Que le serrage de louche contamine. Que de tout ça, il fallait faire table rase. Ne plus se toucher, entendez-vous, sinistres démonstratifs à l’affection tactile en bandoulière ? Rien, que dalle, nada. C’est l’ultime commandement des combattants du virus. Il serait hélas frappé par le bon sens médical.
L’étreinte
Hélas. Bien sûr hélas. Parce qu’une année sans pouvoir étreindre, sans pouvoir consoler, sans pouvoir féliciter au hasard d’une embrassade et d’une embardée bras ouverts, c’est long. Pour tout dire, pesant. Et n’en déplaise à celles et ceux qui n’ont jamais connu la félicité d’une étreinte sans autre ambition que d’étreindre. Pour le frisson de l’intensité, pour la proximité des émotions, pour le partage d’un moment dans le creux de l’intimité la plus profonde et la plus pure. Permettez une sincère commisération pour les sahariens du cœur.
Il ne faudra pas que le rituel du coude à coude perdure. D’ailleurs, à l’aspartame, je préfère l’ascèse en sucre. Quitte à blinder le dessert, une fois de temps en temps. Quitte à me ruer sur un stock tagadesque, une fois le temps. Il ne faudra surtout pas que l’humanité toute entière, une fois la menace sans doute un peu plus sourde, oublie de caresser les cheveux d’une grand-mère aux odeurs de fleurs de printemps. Omette de ramasser l’enfant tombé de son vélo en soufflant sur sa plaie minuscule et en passant un doigt sous son œil mouillé. S’interdise de serrer un ami envasé dans la douleur ou transporté dans la joie. Refuse les battements épileptiques d’un premier rendez-vous. La virtualité des sentiments est une chimère lamentable. En ces temps de semi-confinement, elle pourrait jouer sur la santé mentale. Je trouve."
et pour faire bonne mesure, je partage avec vous cette affiche qui me touche aussi énormément, sans doute à cause du manque qu'elle suscite, créée par mon amie Tiphaine
entretemps j'ai un peu perdu le goût d'écrire, de pas mal d'autres choses aussi mais ça c'est une autre histoire
et donc comme je n'ai pas envie d'écrire moi-même, je vous mets ici un article que je viens de lire et qui me touche
"Le journal d’un déconfiné (6) : remise en touche
Toucher. Heurter un coude avec un coude, c’est ressentir en un geste, plus pauvre en tendresse qu’un yaourt 0 % en matière grasse, la morosité de l’époque et l’urgence d’en sortir.
Ce rituel, comment dire ? Ce rituel ressemble à un fromage allégé et pasteurisé sous blister perdu dans les étals fantasmagoriques des trésors élevés au lait cru et aux croûtes odorantes. Ce rituel, en vogue depuis maintenant une année, consiste à heurter le coude d’un gars, ou d’une fille, avec son propre coude. Juste le coude. Des fois, le pied. Les plus hardis vont jusqu’à se frapper le poing avec le poing. C’est d’une tendresse folle et d’un érotisme trouble.
Faire table rase
Alors bien sûr. Les hygiénistes en colonnes réglées ne manqueront pas dans l’instant de sortir leurs trompettes de la mort pour rappeler que le bécot tue. Que le serrage de louche contamine. Que de tout ça, il fallait faire table rase. Ne plus se toucher, entendez-vous, sinistres démonstratifs à l’affection tactile en bandoulière ? Rien, que dalle, nada. C’est l’ultime commandement des combattants du virus. Il serait hélas frappé par le bon sens médical.
L’étreinte
Hélas. Bien sûr hélas. Parce qu’une année sans pouvoir étreindre, sans pouvoir consoler, sans pouvoir féliciter au hasard d’une embrassade et d’une embardée bras ouverts, c’est long. Pour tout dire, pesant. Et n’en déplaise à celles et ceux qui n’ont jamais connu la félicité d’une étreinte sans autre ambition que d’étreindre. Pour le frisson de l’intensité, pour la proximité des émotions, pour le partage d’un moment dans le creux de l’intimité la plus profonde et la plus pure. Permettez une sincère commisération pour les sahariens du cœur.
Il ne faudra pas que le rituel du coude à coude perdure. D’ailleurs, à l’aspartame, je préfère l’ascèse en sucre. Quitte à blinder le dessert, une fois de temps en temps. Quitte à me ruer sur un stock tagadesque, une fois le temps. Il ne faudra surtout pas que l’humanité toute entière, une fois la menace sans doute un peu plus sourde, oublie de caresser les cheveux d’une grand-mère aux odeurs de fleurs de printemps. Omette de ramasser l’enfant tombé de son vélo en soufflant sur sa plaie minuscule et en passant un doigt sous son œil mouillé. S’interdise de serrer un ami envasé dans la douleur ou transporté dans la joie. Refuse les battements épileptiques d’un premier rendez-vous. La virtualité des sentiments est une chimère lamentable. En ces temps de semi-confinement, elle pourrait jouer sur la santé mentale. Je trouve."
et pour faire bonne mesure, je partage avec vous cette affiche qui me touche aussi énormément, sans doute à cause du manque qu'elle suscite, créée par mon amie Tiphaine
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Re: la vie malgré tout...
Vous êtes vaccinés ki disent...... Mais continuez les gestes barrières ...... PFFFF.......?????,
Nous venons de fêter les 80 ans de Jardnet. Ni enfants, ni petits enfants, même pas un repas au resto. A défaut de quoi, il a dû se contenter, en dessert, d'une tartelette aux framboises avec 8 bougies 80 ans, c'est comme les 20 ans, ils n'arrivent qu'une fois.
Courage, il y aura des jours meilleurs.
Tenez bon la barre, ne vous gourez pas de voile, gardez le bon cap et le moral, et vogue la galère.
Nous venons de fêter les 80 ans de Jardnet. Ni enfants, ni petits enfants, même pas un repas au resto. A défaut de quoi, il a dû se contenter, en dessert, d'une tartelette aux framboises avec 8 bougies 80 ans, c'est comme les 20 ans, ils n'arrivent qu'une fois.
Courage, il y aura des jours meilleurs.
Tenez bon la barre, ne vous gourez pas de voile, gardez le bon cap et le moral, et vogue la galère.
Quand les mouettes ont pied, il est temps de virer
Re: la vie malgré tout...
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Re: la vie malgré tout...
merci Josy et les ceusses qui m'avez envoyé mails et mb
cette fois ci on était un peu moins enfermés que l'an dernier, et en profitant des approximations kilométriques dérogatoires, j'ai pu partager avec ma tribu ce beau et délicieux gâteau fait par une de mes filles
et ensuite rien de tel qu'un ptit bain histoire de se remettre de (quelques) excès
cette fois ci on était un peu moins enfermés que l'an dernier, et en profitant des approximations kilométriques dérogatoires, j'ai pu partager avec ma tribu ce beau et délicieux gâteau fait par une de mes filles
et ensuite rien de tel qu'un ptit bain histoire de se remettre de (quelques) excès
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Re: la vie malgré tout...
Bon anniversaire Valérie,
En ce week-end pascal de pré confinement, et entre la poire et le fromage, on a un peu feuilleté les albums de famille.
En guise de carte d'anniversaire, une photo de moi en 1970, certaines, certains, reconnaitront l'engroix
Pour Josy j'ai retrouvé des photos d'Agay de 1968, déjà à l'époque j'hésitais entre méditerranée et atlantique
Notez le sponsor qui m'a peut être prédestiné dans une carrière pétrolière
En ce week-end pascal de pré confinement, et entre la poire et le fromage, on a un peu feuilleté les albums de famille.
En guise de carte d'anniversaire, une photo de moi en 1970, certaines, certains, reconnaitront l'engroix
Pour Josy j'ai retrouvé des photos d'Agay de 1968, déjà à l'époque j'hésitais entre méditerranée et atlantique
Notez le sponsor qui m'a peut être prédestiné dans une carrière pétrolière
- mAKi
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Re: la vie malgré tout...
ah oui! il était un petit navire, à l'engroix ou à l'engreck
merci Olivier!
dessin à l'encre de Chine d'Alice Aïssa, artiste groisillonne
merci Olivier!
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