Les tribulations d'un confineur déconfiné
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- Jean La Fiarde
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Re: Les tribulations d'un confineur
Ben oui, sans voir tout en rose ou bleu, faut juste pas se lamenter. Fait chmir quand même mais bon ... De toute façon, on y est pour un bout de temps.
Pis comme on disait le premier janvier, tant qu'on a la santé
Pis comme on disait le premier janvier, tant qu'on a la santé
Comme le pastis, 1 volume de JLF pour 5 volumes d'eau : océan, mer, lac, rivière, baignoire
- mAKi
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Re: Les tribulations d'un confineur
ne te méprends pas sur le sens de mes "lamentations" mon lego ®
ce n'est pas sur moi que je m'apitoie, loin de là, j'ai tout ce qu'il me faut pour passer le temps et l'habitude d'avoir l'esprit qui vagabonde toujours au delà des murs, confinement ou pas
non, je pense plutôt à la sortie de crise, à l'après pour beaucoup d'autres en général et à quelques uns de mes proches en particulier qui ne rentrent dans aucune case concernant des aides quelconques, et plus tard ça va venir pour eux, plus ça va être dur de s'en sortir
alors c'est pour cet après que je m'interroge...
ce n'est pas sur moi que je m'apitoie, loin de là, j'ai tout ce qu'il me faut pour passer le temps et l'habitude d'avoir l'esprit qui vagabonde toujours au delà des murs, confinement ou pas
non, je pense plutôt à la sortie de crise, à l'après pour beaucoup d'autres en général et à quelques uns de mes proches en particulier qui ne rentrent dans aucune case concernant des aides quelconques, et plus tard ça va venir pour eux, plus ça va être dur de s'en sortir
alors c'est pour cet après que je m'interroge...
fonctionner n'est pas exister et encore moins être vivant
- Jean La Fiarde
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Re: Les tribulations d'un confineur
A mon tour .. ne te méprends pas non plus, lamenter est un terme à prendre dans son sens général qui ne t'était pas destiné.
Je comprends par contre très bien ton inquiétude. Il est clair que l'après confinement provoquera des inégalités comme l'état actuel en crée déjà, d'ailleurs. Ce que je voulais mettre en exergue dans mon post de ce matin est qu'il faut se rendre compte de la misère noire dans laquelle seront des millions de gens pendant et après cette crise sanitaire par rapport à mes petits tracas subis pas le confinement.
Je comprends par contre très bien ton inquiétude. Il est clair que l'après confinement provoquera des inégalités comme l'état actuel en crée déjà, d'ailleurs. Ce que je voulais mettre en exergue dans mon post de ce matin est qu'il faut se rendre compte de la misère noire dans laquelle seront des millions de gens pendant et après cette crise sanitaire par rapport à mes petits tracas subis pas le confinement.
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- Jean La Fiarde
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Re: Les tribulations d'un confineur
Confinement : l’oisiveté est mère de tous les vices
Hier, je n’ai presque rien fait de ma journée, le ciel était pourtant bleu, les nuages éparses et une petite bise s’est installée sur le lac et a forci au cours de la journée. Pourtant, je n’ai presque rien fait. Le matin, j’ai fait un peu de paperasse, mais rien de très prenant et l’après-midi, j’ai tourné en rond, allant du bureau au garage pour admirer Kiki sans savoir quoi lui faire comme embellissement, puis je revenais dans le salon en passant par la cuisine puis à la chambre. Chambre dans laquelle j’ai fini par atterrir faire une grosse, une très grosse sieste. Plus tard, nous avons fait une partie enragée de Scrabble que j’ai fini par concéder à ma Bougnate préférée. Faut dire qu’elle joue pas mal et que j’en mettais pas une. Sûrement la fatigue due à cette journée crevante !
Cela faisait longtemps que je n’avais pas passé une journée à autant faire le trainagoille, mises à part les journées de confinement post-opératoire vécues l’année dernière. Tiens, en y réfléchissant, c’est vrai que depuis quelques années, je fais une petite période confinement rien que pour moi chaque printemps mais aussi parfois en automne/hiver comme on dit en mode ‘’fashion week’’. Oui, la date dépend sans doute du chirurgien et plus probablement de son emploi du temps ou de l’urgence de mon état d’âme. Cet isolement forcé mais nécessaire m’a finalement permis d’acquérir pas mal de savoir-faire en la matière. Comment dormir hache vingt-trois comme Mushu, savoir lire trois albums de Tintin de suite, comment ne pas faire la cuisine/le ménage/les courses/la peinture de la salle de bains, la liste est encore longue, comment profiter de son état pour ne pas manger des lentilles parce que, non, c’est vraiment dégueu, comment perdre au Scrabble parce qu’on est fatigué, comment procrastiner sans culpabiliser etc etc etc. Mon expérience en la matière est suffisamment solide pour que je me dise que je pourrais facilement devenir coach en confinement, ouvrir une école de confinement internationale, faire des tutos sur Youtube, avoir une page FaceBook dédiée. Je deviendrai peut-être célèbre, qui sait ? Avant peu, je passerai dans les émissions de télé, les talk-shows inspirés, les débats philosophiques animés de fin de soirée avec Alain Finkielkraut. On parlerait de moi dans le Monde et dans Closer, je serais You tubeur, instagrameur, tweetos . Ce serait le bonheur quoi !
J’aurais des slogans du genre ‘’ C’est top, vraiment intéressant, passionnant, le confinement à essayer sans hésitation ! Personnalisez votre confinement avec Jean La Fiarde. Devenez un expert du confinement.
Et comme ça, la prochaine fois qu’on fera une saison de confinement, on sera prêt. La France sera prête, le monde entier sera prêt. La pandémie du moment n’aura qu’à bien se tenir !
Confinez avec Jean La Fiarde, Yeaah !
Hier, je n’ai presque rien fait de ma journée, le ciel était pourtant bleu, les nuages éparses et une petite bise s’est installée sur le lac et a forci au cours de la journée. Pourtant, je n’ai presque rien fait. Le matin, j’ai fait un peu de paperasse, mais rien de très prenant et l’après-midi, j’ai tourné en rond, allant du bureau au garage pour admirer Kiki sans savoir quoi lui faire comme embellissement, puis je revenais dans le salon en passant par la cuisine puis à la chambre. Chambre dans laquelle j’ai fini par atterrir faire une grosse, une très grosse sieste. Plus tard, nous avons fait une partie enragée de Scrabble que j’ai fini par concéder à ma Bougnate préférée. Faut dire qu’elle joue pas mal et que j’en mettais pas une. Sûrement la fatigue due à cette journée crevante !
Cela faisait longtemps que je n’avais pas passé une journée à autant faire le trainagoille, mises à part les journées de confinement post-opératoire vécues l’année dernière. Tiens, en y réfléchissant, c’est vrai que depuis quelques années, je fais une petite période confinement rien que pour moi chaque printemps mais aussi parfois en automne/hiver comme on dit en mode ‘’fashion week’’. Oui, la date dépend sans doute du chirurgien et plus probablement de son emploi du temps ou de l’urgence de mon état d’âme. Cet isolement forcé mais nécessaire m’a finalement permis d’acquérir pas mal de savoir-faire en la matière. Comment dormir hache vingt-trois comme Mushu, savoir lire trois albums de Tintin de suite, comment ne pas faire la cuisine/le ménage/les courses/la peinture de la salle de bains, la liste est encore longue, comment profiter de son état pour ne pas manger des lentilles parce que, non, c’est vraiment dégueu, comment perdre au Scrabble parce qu’on est fatigué, comment procrastiner sans culpabiliser etc etc etc. Mon expérience en la matière est suffisamment solide pour que je me dise que je pourrais facilement devenir coach en confinement, ouvrir une école de confinement internationale, faire des tutos sur Youtube, avoir une page FaceBook dédiée. Je deviendrai peut-être célèbre, qui sait ? Avant peu, je passerai dans les émissions de télé, les talk-shows inspirés, les débats philosophiques animés de fin de soirée avec Alain Finkielkraut. On parlerait de moi dans le Monde et dans Closer, je serais You tubeur, instagrameur, tweetos . Ce serait le bonheur quoi !
J’aurais des slogans du genre ‘’ C’est top, vraiment intéressant, passionnant, le confinement à essayer sans hésitation ! Personnalisez votre confinement avec Jean La Fiarde. Devenez un expert du confinement.
Et comme ça, la prochaine fois qu’on fera une saison de confinement, on sera prêt. La France sera prête, le monde entier sera prêt. La pandémie du moment n’aura qu’à bien se tenir !
Confinez avec Jean La Fiarde, Yeaah !
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- Jean La Fiarde
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Re: Les tribulations d'un confineur
Confinement : le retour du forum de VR
Hier, faisant un peu de rangement dans mes fichiers informatiques, je suis tombé sur d’anciens messages du forum de VR. Voici le premier que je vous livre, en réponse à Archéoptéryx (grand amateur d’Alain Baschung) qui me mettait au défi de parler du pet de nonne par ces termes : Le pet de nonne ... alors, tu dis quoi? hein? On attend
...Archéo, mon ami, tu croyais peut-être me coincer avec ton pet de nonne, mais il n'en est point. J'ai une bibliothèque particulièrement bien fournie et celle-ci recèle justement "l'Encyclopédie du Pet à travers les ages" Fidèle à ma promesse, je m'y attelle sans plus tarder,minuit passé, mais bon …ma table de travail, mon fauteuil, ma couverture sur les épaules et hop en route … alors, tu dis quoi? hein? On attend ...Haha sacré Archéo … voyons voir cela, ça sera vite fait : " A l'origine de la vie sur terre … bla bla bla … la bactérie … bla bla bla …fonction essentielle … bla bla bla …les mammouths … bla bla bla …quantité importante … bla bla bla …le commerce des phéniciens en Méditerranée… bla bla bla … Jules César … le nez de Cléopâtre … bla bla bla … les pyramides qui recèleraient des … bla bla bla … Vercingétorix rend les … Clovis dans la cathédrale … bla bla bla … Charles Martel repousse … bla bla bla … Charlemagne invente … bla bla bla … Les croisades … bla bla bla … le siège de Jérusalem … bla bla bla … Jeanne d'Arc entend des … bla bla bla … Christophe Colomb découvre … bla bla bla … François 1er protège les … Henri IV donne la poule au … bla bla bla … Ouais, mais bon, toujours pas de pet de nonne, c'est bien beau, tout ça … ... alors, tu dis quoi? hein? On attend ...Haha sacré Archéo … les grandes découvertes du XVIII e siècle … la Montgolfière … bla bla bla …la révolution … Du haut de ces pyramides, quarante … bla bla bla …les bateaux à vapeur … les trains à vapeur … les usines à … bla bla bla …l'exposition universelle de 1867 … on expose des pets ? … bla bla bla …Gambetta quitte Paris en ballon … bla bla bla …le gaz moutarde … les bombardements alliés … bla bla bla …la conquête de l'espace… bla bla bla …la pollution… bla bla bla … … bla bla bla … … bla bla bla … ... alors, tu dis quoi? hein? On attend ...Haha sacré Archéo, tu m'as bien eu, force est de constater que je n'ai rien trouvé … Mais non ! Ca fait pas un pet ! Je trouverai, saperlipopette, 3 heures du mat. Voyons voir dans le reste de la bibliothèque, François Villon, La Ballade des P…, V. Hugo de la Légende des … en passant par les Mémoires d'Outre …, Les Fleurs du … … Je compulse ensuite ma collection complète de BD, Tintin et le pet d'Ottokar … Astérix et le pet d'or … Bon sang de bonsoir ! Rien ! Rien ! RIEN RIEN RIEN ! Point de pet de nonne, Archéo m'aurais-tu induit en erreur ? Personne n'a jamais parlé, écrit, communiqué sur le pet de nonne. Non, Archéo, ça n'existe pas, le pet de nonne, c'est une fable ! Les fables ! …Tain ! La Fontaine, j'y suis, allez, zou, va pour les fables … Mais non, encore rien trouvé de ce coté là, à part la grenouille qui s'la pète … Niet ! Tant pis pour l'heure tardive je téléphone à un ami gastro-entérologue qui saura me pistonner. Peine perdue, il n'a jamais entendu le moindre pet de nonne. Peut-être devrais-je consulter un religieux ? Une carmélite ? La mère supérieure me dit : Vertiges de l'amour ! (Merci, Alain !) 5 heures du mat. j'ai des frissons. La bougnate me dit : Eric, tu ne devrais pas dormir ? Oui, la bougnate a la fâcheuse habitude de m'appeler Eric … curieux, ça ! Faudra que j'approfondisse la question. … alors, tu dis quoi? hein? On attend ...Haha sacré Archéo … Saperlipopette de nom d'une pipe en bois ! La Bougnate … ses livres de cuisine ! Je me jette sur le premier tome de " La cuisine de ma grand-mère ", par Ginette Mattiot et là ….. page 398, BINGO !!! le pet de nonne, trouvé, mec ! C'est bêtement une pâtisserie, alors tu dis quoi ? Archéo, ça t'en bouche un coin, c'coup là ! Une pâtisserie, je le crois pas, une non de D… de pâtisserie ! Et elle est l'objet de plusieurs légendes, de plein d'histoires louphoques aussi sottes que grenues …
Historiquement, nous sommes en 1640 ou pas loin, le pet de nonne vient d'être lancé à la face du monde, si je peux m'exprimer ainsi. Le pet de nonne, celui-la même qui sera à l'origine d'une pâtisserie …
Toute la suavité de la chose tient dans le fait qu'il fût expédié par une nonne et non un moine … imaginons la même légende dans un monastère dominicain, ou plus encore de capucins, tout le monde sait ces derniers un peu balourds et pas franchement raffinés. La scène de la cuisine aurait tournée à la grosse farce délicate à souhait dont je laisse le lecteur évoquer les conséquences : point de pâte à choux inventée … point de pâtisserie au nom stupide.... alors, tu dis quoi? hein? On attend ... Sacré Archéo, tu vois, je réponds que sans toi, jem'embêterais, la nuit, j'ferais que des conneries …
Confiner avec Jean La Fiarde, c’est confiner à l’air libre
Hier, faisant un peu de rangement dans mes fichiers informatiques, je suis tombé sur d’anciens messages du forum de VR. Voici le premier que je vous livre, en réponse à Archéoptéryx (grand amateur d’Alain Baschung) qui me mettait au défi de parler du pet de nonne par ces termes : Le pet de nonne ... alors, tu dis quoi? hein? On attend
...Archéo, mon ami, tu croyais peut-être me coincer avec ton pet de nonne, mais il n'en est point. J'ai une bibliothèque particulièrement bien fournie et celle-ci recèle justement "l'Encyclopédie du Pet à travers les ages" Fidèle à ma promesse, je m'y attelle sans plus tarder,minuit passé, mais bon …ma table de travail, mon fauteuil, ma couverture sur les épaules et hop en route … alors, tu dis quoi? hein? On attend ...Haha sacré Archéo … voyons voir cela, ça sera vite fait : " A l'origine de la vie sur terre … bla bla bla … la bactérie … bla bla bla …fonction essentielle … bla bla bla …les mammouths … bla bla bla …quantité importante … bla bla bla …le commerce des phéniciens en Méditerranée… bla bla bla … Jules César … le nez de Cléopâtre … bla bla bla … les pyramides qui recèleraient des … bla bla bla … Vercingétorix rend les … Clovis dans la cathédrale … bla bla bla … Charles Martel repousse … bla bla bla … Charlemagne invente … bla bla bla … Les croisades … bla bla bla … le siège de Jérusalem … bla bla bla … Jeanne d'Arc entend des … bla bla bla … Christophe Colomb découvre … bla bla bla … François 1er protège les … Henri IV donne la poule au … bla bla bla … Ouais, mais bon, toujours pas de pet de nonne, c'est bien beau, tout ça … ... alors, tu dis quoi? hein? On attend ...Haha sacré Archéo … les grandes découvertes du XVIII e siècle … la Montgolfière … bla bla bla …la révolution … Du haut de ces pyramides, quarante … bla bla bla …les bateaux à vapeur … les trains à vapeur … les usines à … bla bla bla …l'exposition universelle de 1867 … on expose des pets ? … bla bla bla …Gambetta quitte Paris en ballon … bla bla bla …le gaz moutarde … les bombardements alliés … bla bla bla …la conquête de l'espace… bla bla bla …la pollution… bla bla bla … … bla bla bla … … bla bla bla … ... alors, tu dis quoi? hein? On attend ...Haha sacré Archéo, tu m'as bien eu, force est de constater que je n'ai rien trouvé … Mais non ! Ca fait pas un pet ! Je trouverai, saperlipopette, 3 heures du mat. Voyons voir dans le reste de la bibliothèque, François Villon, La Ballade des P…, V. Hugo de la Légende des … en passant par les Mémoires d'Outre …, Les Fleurs du … … Je compulse ensuite ma collection complète de BD, Tintin et le pet d'Ottokar … Astérix et le pet d'or … Bon sang de bonsoir ! Rien ! Rien ! RIEN RIEN RIEN ! Point de pet de nonne, Archéo m'aurais-tu induit en erreur ? Personne n'a jamais parlé, écrit, communiqué sur le pet de nonne. Non, Archéo, ça n'existe pas, le pet de nonne, c'est une fable ! Les fables ! …Tain ! La Fontaine, j'y suis, allez, zou, va pour les fables … Mais non, encore rien trouvé de ce coté là, à part la grenouille qui s'la pète … Niet ! Tant pis pour l'heure tardive je téléphone à un ami gastro-entérologue qui saura me pistonner. Peine perdue, il n'a jamais entendu le moindre pet de nonne. Peut-être devrais-je consulter un religieux ? Une carmélite ? La mère supérieure me dit : Vertiges de l'amour ! (Merci, Alain !) 5 heures du mat. j'ai des frissons. La bougnate me dit : Eric, tu ne devrais pas dormir ? Oui, la bougnate a la fâcheuse habitude de m'appeler Eric … curieux, ça ! Faudra que j'approfondisse la question. … alors, tu dis quoi? hein? On attend ...Haha sacré Archéo … Saperlipopette de nom d'une pipe en bois ! La Bougnate … ses livres de cuisine ! Je me jette sur le premier tome de " La cuisine de ma grand-mère ", par Ginette Mattiot et là ….. page 398, BINGO !!! le pet de nonne, trouvé, mec ! C'est bêtement une pâtisserie, alors tu dis quoi ? Archéo, ça t'en bouche un coin, c'coup là ! Une pâtisserie, je le crois pas, une non de D… de pâtisserie ! Et elle est l'objet de plusieurs légendes, de plein d'histoires louphoques aussi sottes que grenues …
Historiquement, nous sommes en 1640 ou pas loin, le pet de nonne vient d'être lancé à la face du monde, si je peux m'exprimer ainsi. Le pet de nonne, celui-la même qui sera à l'origine d'une pâtisserie …
Toute la suavité de la chose tient dans le fait qu'il fût expédié par une nonne et non un moine … imaginons la même légende dans un monastère dominicain, ou plus encore de capucins, tout le monde sait ces derniers un peu balourds et pas franchement raffinés. La scène de la cuisine aurait tournée à la grosse farce délicate à souhait dont je laisse le lecteur évoquer les conséquences : point de pâte à choux inventée … point de pâtisserie au nom stupide.... alors, tu dis quoi? hein? On attend ... Sacré Archéo, tu vois, je réponds que sans toi, jem'embêterais, la nuit, j'ferais que des conneries …
Confiner avec Jean La Fiarde, c’est confiner à l’air libre
Comme le pastis, 1 volume de JLF pour 5 volumes d'eau : océan, mer, lac, rivière, baignoire
- smiticks42
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Re: Les tribulations d'un confineur
Damned pas de fiarderies ce matin ?
La Bougnate ne lui aurait elle pas intimé l'ordre de passer l'aspirateur dans toute la maison, de faire reluire les cuivres, faire le repassage et autres délicieuses et enrichissantes petites tâches de la vie quotidienne ?
Je vous avoue que mon inquiétude est grande.. Dans quel état allons nous récupérer notre JLF national.. courage JLF nous pensons à toi.
PS : Suzanne est au téléphone j'espère que ce n'est pas avec la Bougnate qui pourrait lui refiler son pouvoir de délégation..
La Bougnate ne lui aurait elle pas intimé l'ordre de passer l'aspirateur dans toute la maison, de faire reluire les cuivres, faire le repassage et autres délicieuses et enrichissantes petites tâches de la vie quotidienne ?
Je vous avoue que mon inquiétude est grande.. Dans quel état allons nous récupérer notre JLF national.. courage JLF nous pensons à toi.
PS : Suzanne est au téléphone j'espère que ce n'est pas avec la Bougnate qui pourrait lui refiler son pouvoir de délégation..
- Jean La Fiarde
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Re: Les tribulations d'un confineur
Non, pas d'inquiétude à avoir, La Bougnate toute préférée qu'elle est ne m'a pas violenté avec son rouleau à pâtisseries ni menacé avec son aspirateur.
Ce matin, je ne pouvais pas, voilà tout. Mais c'est gentil de t'inquiéter et je t'en remercie
Donc :
Confinement : le retour du forum de VR / 2
Suite de mes élucubrations postées à l’époque du forum de VR, il s’agit d’un post à vocation pédagogique, mon bateau virtuel sur VR est en face de Cadix et du Cap de Trafalgar et cela me donne une idée:
Pourquoi Trafalgar Square s’appelle Trafalgar Square et pas Place du marché ? Avertissement de l’auteur : Les citations en anglais sont conservées afin de donner plus d’authenticité mais sont traduites le plus fidèlement possible (faites moi confiance screugneugneu !) Nous sommes le 21 octobre 1805 et Horatio Nelson, vice-amiral de la Royal Navy, va mourir, touché mortellement par une balle dans la cage thoracique. Il est un peu plus de 13 h 00 lorsque un tireur d'élite du Redoutable, navire français de 74 canons, situé à une distance de 50 pieds tire la balle qui tuera Nelson 3 heures et demi plus tard ... Tout avait commencé parce que Napoléon faisait un petit caprice (souvent le cas des gens de petite taille, un peu nerveux …) et souhaitait que sa flotte (33 navires français et espagnols qui traînaient en Méditerranée) aille casser la figure aux rosbifs, chez eux. Le commandant de la flotte, Machin-Chose de Villeneuve, rien que pour l’embêter, la fît un peu poireauter au large de Cadix, la ville étant connue pour les souliers en velours des belles nanas du coin. Informé de la présence de la flotte française, Nelson qui, lui aussi glandait dans la région, ordonne au HMS Victory, le navire amiral de la british navy, de mettre le cap vers la flotte ennemie, et signale au reste de sa flotte de prendre position pour le combat. Nelson est convaincu de la victoire, pas le genre à perdre donc, et fait envoyer le message suivant au reste de sa flotte :
« England confides (expects sera utilisé dans le message) that every man will do his duty » (« L’Angleterre a confiance dans le fait que chaque homme fera son devoir » mais plus simplement on peut traduire par « l’Angleterre fera du confit des mangeurs de grenouilles et de paella, Mille sabords ! »)
Les messages entre navires se faisaient par pavillons hissés en tête de mât selon un code précis ! Ce message est resté le plus célèbre de l’histoire maritime britannique. Aujourd’hui, on enverrait un texto, genre « Ge conte sur U ».
L’amiral Nelson, comme disent les français, surprit la marine française par une manœuvre, consistant en un renversement de la tactique habituelle de combat en mer. Au XVIIIe siècle, lorsque deux flottes s'affrontaient, elles se disposaient en deux longues files perpendiculaires au vent, (comme à la cantine !) et naviguaient l'une vers l'autre. Elles remontaient toutes deux lentement le vent et en se croisant, elles se canonnaient. Puis hop, demi-tour et on s’en remettait une bonne couche. La victoire tenait surtout au nombre de canons disponibles, à la rapidité de manœuvre des équipages et à la coordination entre les différentes unités mais l'issue d'une bataille était rarement décisive car les pertes en vaisseaux étaient finalement assez faibles. A contrario, la manoeuvre de Nelson cherchait la destruction totale de son ennemi en tronçonnant sa flotte et en le poussant à un engagement général à courte portée et dans un bordel inimaginable (Complete foot-ware en anglais). Ah le perfide !
À Trafalgar, Nelson se trouvait face à une flotte franco-espagnole qui, bien que supérieure en nombre, était très inférieure qualitativement à la sienne, tant en matériel qu'en équipage.Nelson pouvait aussi compter dans ses rangs, sur un corps de capitaines exceptionnellement compétents, expérimentés et complètement dévoués.
Au lieu d'orienter sa flotte perpendiculairement au vent, Nelson la place vent arrière, ce qui lui donne beaucoup de vitesse et dispose ses navires sur deux files qui transpercent la flotte franco-espagnole. La file commandée par Nelson se situe au milieu de la flotte ennemie et empêche l’avant-garde de venir en aide au reste de la flotte. Dès que l'ennemi fut à portée, la meilleure qualité de tir de ses propres canonniers et l'adresse de ses équipages permit de renverser l'infériorité numérique relative. Les lignes désorganisées et prises en tenaille par les Anglais, (la fameuse pince anglaise !) il ne fut donc plus difficile pour Nelson d'anéantir les navires ennemis. Passons un voile pudique sur les horreurs de la bataille et des centaines de jurons professés par les anglais. Les français étant, en pareil cas, d’une remarquable bienséance et toujours attentifs à châtier leur vocabulaire (on peut être de mauvaise foi, non ?). Donnons comme exemple :
« Holly shit » (Mille sabords !) que disent les marins anglais lors d’un tir loupé, pourtant, c’était facile, j’t jure, sont pas concentrés, les anglais ! ou un « Bloody Hell » (Tonnerre de Brest !) lancé vertement à un compagnon dont la tripaille se répand sur le pont, ou encore « Trafalgar, what a foggy bay ! » (Trafalgar, morne baie !, Qui a été repris en français par Napoléon, à Water-L-Eau) … Hem, je m’égare …
Au centre de la bataille, le Victory cherche querelle au Bucentaure, un 80 canons français, puis prend à partie Le Redoutable, après quelques échanges pas vraiment sympathiques entre eux, en dérivant les 2 bateaux ouvrent une brèche aux navires anglais qui sera fatale à la flotte française.
A Trafalgar et dans ses suites, les Français et les Espagnols perdent au total 23 navires, 4400 marins tués ou noyés, 2500 blessés et plus de 7000 prisonniers. Nelson est mort ainsi que 448 autres marins britanniques mais la victoire des Anglais est totale.
Cette rencontre n'eut pas d'effet majeur sur la stratégie terrestre … puisque Napoléon Bonaparte avait déjà abandonné son projet d'envahir l'Angleterre à la mi-août 1805, pour aller faire ch… le monde dans d’autres contrées. Comme quoi, la vie de près de 15000 marins n’avait pas vraiment d’importance aux yeux du petit capricieux …
Bon ben voilà, j’ai plombé l’ambiance du topic, vous en aurez pour une bonne semaine à vous en remettre …
Pour pas finir sur une note trop déprimante, j’ajouterai que les anglais ont cette fichue habitude d’appeler leurs sites par des noms de défaites françaises, quel manque de tact et de fair-play d’appeler une place, Trafalgar Square … nous autres français, il nous viendrait pas à l’idée d’appeler une gare ou un pont d’une victoire napoléonienne … si ? ah bon, alors on est aussi cons que les anglais !
Confiner avec Jean La Fiarde, c’est confiner l’histoire des grandes batailles navales
Ce matin, je ne pouvais pas, voilà tout. Mais c'est gentil de t'inquiéter et je t'en remercie
Donc :
Confinement : le retour du forum de VR / 2
Suite de mes élucubrations postées à l’époque du forum de VR, il s’agit d’un post à vocation pédagogique, mon bateau virtuel sur VR est en face de Cadix et du Cap de Trafalgar et cela me donne une idée:
Pourquoi Trafalgar Square s’appelle Trafalgar Square et pas Place du marché ? Avertissement de l’auteur : Les citations en anglais sont conservées afin de donner plus d’authenticité mais sont traduites le plus fidèlement possible (faites moi confiance screugneugneu !) Nous sommes le 21 octobre 1805 et Horatio Nelson, vice-amiral de la Royal Navy, va mourir, touché mortellement par une balle dans la cage thoracique. Il est un peu plus de 13 h 00 lorsque un tireur d'élite du Redoutable, navire français de 74 canons, situé à une distance de 50 pieds tire la balle qui tuera Nelson 3 heures et demi plus tard ... Tout avait commencé parce que Napoléon faisait un petit caprice (souvent le cas des gens de petite taille, un peu nerveux …) et souhaitait que sa flotte (33 navires français et espagnols qui traînaient en Méditerranée) aille casser la figure aux rosbifs, chez eux. Le commandant de la flotte, Machin-Chose de Villeneuve, rien que pour l’embêter, la fît un peu poireauter au large de Cadix, la ville étant connue pour les souliers en velours des belles nanas du coin. Informé de la présence de la flotte française, Nelson qui, lui aussi glandait dans la région, ordonne au HMS Victory, le navire amiral de la british navy, de mettre le cap vers la flotte ennemie, et signale au reste de sa flotte de prendre position pour le combat. Nelson est convaincu de la victoire, pas le genre à perdre donc, et fait envoyer le message suivant au reste de sa flotte :
« England confides (expects sera utilisé dans le message) that every man will do his duty » (« L’Angleterre a confiance dans le fait que chaque homme fera son devoir » mais plus simplement on peut traduire par « l’Angleterre fera du confit des mangeurs de grenouilles et de paella, Mille sabords ! »)
Les messages entre navires se faisaient par pavillons hissés en tête de mât selon un code précis ! Ce message est resté le plus célèbre de l’histoire maritime britannique. Aujourd’hui, on enverrait un texto, genre « Ge conte sur U ».
L’amiral Nelson, comme disent les français, surprit la marine française par une manœuvre, consistant en un renversement de la tactique habituelle de combat en mer. Au XVIIIe siècle, lorsque deux flottes s'affrontaient, elles se disposaient en deux longues files perpendiculaires au vent, (comme à la cantine !) et naviguaient l'une vers l'autre. Elles remontaient toutes deux lentement le vent et en se croisant, elles se canonnaient. Puis hop, demi-tour et on s’en remettait une bonne couche. La victoire tenait surtout au nombre de canons disponibles, à la rapidité de manœuvre des équipages et à la coordination entre les différentes unités mais l'issue d'une bataille était rarement décisive car les pertes en vaisseaux étaient finalement assez faibles. A contrario, la manoeuvre de Nelson cherchait la destruction totale de son ennemi en tronçonnant sa flotte et en le poussant à un engagement général à courte portée et dans un bordel inimaginable (Complete foot-ware en anglais). Ah le perfide !
À Trafalgar, Nelson se trouvait face à une flotte franco-espagnole qui, bien que supérieure en nombre, était très inférieure qualitativement à la sienne, tant en matériel qu'en équipage.Nelson pouvait aussi compter dans ses rangs, sur un corps de capitaines exceptionnellement compétents, expérimentés et complètement dévoués.
Au lieu d'orienter sa flotte perpendiculairement au vent, Nelson la place vent arrière, ce qui lui donne beaucoup de vitesse et dispose ses navires sur deux files qui transpercent la flotte franco-espagnole. La file commandée par Nelson se situe au milieu de la flotte ennemie et empêche l’avant-garde de venir en aide au reste de la flotte. Dès que l'ennemi fut à portée, la meilleure qualité de tir de ses propres canonniers et l'adresse de ses équipages permit de renverser l'infériorité numérique relative. Les lignes désorganisées et prises en tenaille par les Anglais, (la fameuse pince anglaise !) il ne fut donc plus difficile pour Nelson d'anéantir les navires ennemis. Passons un voile pudique sur les horreurs de la bataille et des centaines de jurons professés par les anglais. Les français étant, en pareil cas, d’une remarquable bienséance et toujours attentifs à châtier leur vocabulaire (on peut être de mauvaise foi, non ?). Donnons comme exemple :
« Holly shit » (Mille sabords !) que disent les marins anglais lors d’un tir loupé, pourtant, c’était facile, j’t jure, sont pas concentrés, les anglais ! ou un « Bloody Hell » (Tonnerre de Brest !) lancé vertement à un compagnon dont la tripaille se répand sur le pont, ou encore « Trafalgar, what a foggy bay ! » (Trafalgar, morne baie !, Qui a été repris en français par Napoléon, à Water-L-Eau) … Hem, je m’égare …
Au centre de la bataille, le Victory cherche querelle au Bucentaure, un 80 canons français, puis prend à partie Le Redoutable, après quelques échanges pas vraiment sympathiques entre eux, en dérivant les 2 bateaux ouvrent une brèche aux navires anglais qui sera fatale à la flotte française.
A Trafalgar et dans ses suites, les Français et les Espagnols perdent au total 23 navires, 4400 marins tués ou noyés, 2500 blessés et plus de 7000 prisonniers. Nelson est mort ainsi que 448 autres marins britanniques mais la victoire des Anglais est totale.
Cette rencontre n'eut pas d'effet majeur sur la stratégie terrestre … puisque Napoléon Bonaparte avait déjà abandonné son projet d'envahir l'Angleterre à la mi-août 1805, pour aller faire ch… le monde dans d’autres contrées. Comme quoi, la vie de près de 15000 marins n’avait pas vraiment d’importance aux yeux du petit capricieux …
Bon ben voilà, j’ai plombé l’ambiance du topic, vous en aurez pour une bonne semaine à vous en remettre …
Pour pas finir sur une note trop déprimante, j’ajouterai que les anglais ont cette fichue habitude d’appeler leurs sites par des noms de défaites françaises, quel manque de tact et de fair-play d’appeler une place, Trafalgar Square … nous autres français, il nous viendrait pas à l’idée d’appeler une gare ou un pont d’une victoire napoléonienne … si ? ah bon, alors on est aussi cons que les anglais !
Confiner avec Jean La Fiarde, c’est confiner l’histoire des grandes batailles navales
Comme le pastis, 1 volume de JLF pour 5 volumes d'eau : océan, mer, lac, rivière, baignoire
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Re: Les tribulations d'un confineur
Confinement : Demain sera un autre jour
Aujourd’hui remettons au lendemain les discours inutiles postés sur le forum de VR. Je m’explique, le confinement est propice à remettre au lendemain ce qu’on pourrait faire le jour même. Il existe dans notre belle langue française un verbe particulièrement difficile à prononcer pour définir cette action, ou plutôt ce manque d’action : procrastiner. Le Larousse, cet ouvrage inestimable que beaucoup devraient ouvrir plus souvent tellement sa lecture est riche d’enseignements, le Larousse, donc, nous en donne une définition toute simple : Remettre systématiquement au lendemain. Et d’ajouter perfidement un exemple : Demain, promis, j’arrête de procrastiner ! Ah ah, ce sont des petits plaisantins, au comité de rédaction du Larousse illustré 2020. Mais ce verbe, comme le sont d’ailleurs la plupart des verbes devra faire l’objet d’une conjugaison appropriée. Et c’est là que j’interviens pour parfaire votre culture grammaticale tout en s’amusant de bons mots, tout du moins, que j’espère être de bons mots. Sans plus tarder, car il ne faut pas remettre ce qu’on vient de commencer, conjuguons ce beau verbe :
Au présent de l’indicatif, il est aisé de dire qu’en période de confinement, nous procrastinons avec une déconcertante facilité. Plus tard, après le 11 mai fatidique, on pourrait dire que vous procrastiniez pendant cet interminable confinement, c’est imparfait mais vraisemblable. Dans un an, peut-être lors d’un cocktail huppé comme vous en avez l’habitude, vous rappellerez à votre voisine de buffet par ces mots le passé : En avril, l’année dernière, souvenez-vous du confinement, vous procrastinâtes, il me semble. C’est un peu mufle, mais il est parfois bon d’être un vrai goujat vis-à-vis des pique-assiettes qui ont profité du confinement pour tout remettre au lendemain en faisant les grosses faignasses. Nonméo ! Par contre, j’espère ne pas confiner dans le futur et dans ce cas, ce sera les autres qui procrastineront. Qu’ils en profitent ! On peut aussi composer avec le passé et entendre que certains ont procrastiné pendant le mois d’avril voire même que d’autres avaient procrastiné, c’est plus que parfait. Pour quelques-uns qui pensent péter plus haut que leur postérieur et qui utilisent les temps antérieurs parfaitement inusités, ils diront au passé que leur ami Charles-Edouard eut procrastiné et au futur que vous aurez procrastiné. Toujours dans ce moment difficile, je ne donnerais qu’un seul ordre, certes c’est impératif mais il faut ce qu’il faut : procrastinez ! Et sous condition de confinement à ne rien foutre sur le canapé, nous procrastinerions facilement. Bien évidemment les hyperactifs auraient procrastiné si ils avaient eu le temps pour ça. Pour le subjonctif, il est quand même saugrenu de demander voire imposer à quelqu’un de procrastiner en ces termes : il faut que tu procrastines pendant le confinement au lieu de ne rien faire et mettre en doute ses capacités à remettre au lendemain : je doute que tu procrastinasses. On n’en rajoutera pas une couche avec des temps passés, en effet, qui utilise encore le passé ou le plus-que-parfait du subjonctif mis à part l’excellentissime Goscinny pour inventer des noms de romains.
Voilà un petit tour d’horizon de la conjugaison bien inutile du verbe procrastiner qu'il ne sert absolument à rien de connaître mais vous pouvez toujours remettre la lecture à demain. Pour ma part, comme je n’avais rien d’autre à faire et fébrile à l’idée de transmettre ce savoir superflu, j’étais trop impatient de vous l’exposer. Et moi, si je le fais pas tout de suite, je procrastine !
Confinez au lendemain, promis demain, j'arrête
Aujourd’hui remettons au lendemain les discours inutiles postés sur le forum de VR. Je m’explique, le confinement est propice à remettre au lendemain ce qu’on pourrait faire le jour même. Il existe dans notre belle langue française un verbe particulièrement difficile à prononcer pour définir cette action, ou plutôt ce manque d’action : procrastiner. Le Larousse, cet ouvrage inestimable que beaucoup devraient ouvrir plus souvent tellement sa lecture est riche d’enseignements, le Larousse, donc, nous en donne une définition toute simple : Remettre systématiquement au lendemain. Et d’ajouter perfidement un exemple : Demain, promis, j’arrête de procrastiner ! Ah ah, ce sont des petits plaisantins, au comité de rédaction du Larousse illustré 2020. Mais ce verbe, comme le sont d’ailleurs la plupart des verbes devra faire l’objet d’une conjugaison appropriée. Et c’est là que j’interviens pour parfaire votre culture grammaticale tout en s’amusant de bons mots, tout du moins, que j’espère être de bons mots. Sans plus tarder, car il ne faut pas remettre ce qu’on vient de commencer, conjuguons ce beau verbe :
Au présent de l’indicatif, il est aisé de dire qu’en période de confinement, nous procrastinons avec une déconcertante facilité. Plus tard, après le 11 mai fatidique, on pourrait dire que vous procrastiniez pendant cet interminable confinement, c’est imparfait mais vraisemblable. Dans un an, peut-être lors d’un cocktail huppé comme vous en avez l’habitude, vous rappellerez à votre voisine de buffet par ces mots le passé : En avril, l’année dernière, souvenez-vous du confinement, vous procrastinâtes, il me semble. C’est un peu mufle, mais il est parfois bon d’être un vrai goujat vis-à-vis des pique-assiettes qui ont profité du confinement pour tout remettre au lendemain en faisant les grosses faignasses. Nonméo ! Par contre, j’espère ne pas confiner dans le futur et dans ce cas, ce sera les autres qui procrastineront. Qu’ils en profitent ! On peut aussi composer avec le passé et entendre que certains ont procrastiné pendant le mois d’avril voire même que d’autres avaient procrastiné, c’est plus que parfait. Pour quelques-uns qui pensent péter plus haut que leur postérieur et qui utilisent les temps antérieurs parfaitement inusités, ils diront au passé que leur ami Charles-Edouard eut procrastiné et au futur que vous aurez procrastiné. Toujours dans ce moment difficile, je ne donnerais qu’un seul ordre, certes c’est impératif mais il faut ce qu’il faut : procrastinez ! Et sous condition de confinement à ne rien foutre sur le canapé, nous procrastinerions facilement. Bien évidemment les hyperactifs auraient procrastiné si ils avaient eu le temps pour ça. Pour le subjonctif, il est quand même saugrenu de demander voire imposer à quelqu’un de procrastiner en ces termes : il faut que tu procrastines pendant le confinement au lieu de ne rien faire et mettre en doute ses capacités à remettre au lendemain : je doute que tu procrastinasses. On n’en rajoutera pas une couche avec des temps passés, en effet, qui utilise encore le passé ou le plus-que-parfait du subjonctif mis à part l’excellentissime Goscinny pour inventer des noms de romains.
Voilà un petit tour d’horizon de la conjugaison bien inutile du verbe procrastiner qu'il ne sert absolument à rien de connaître mais vous pouvez toujours remettre la lecture à demain. Pour ma part, comme je n’avais rien d’autre à faire et fébrile à l’idée de transmettre ce savoir superflu, j’étais trop impatient de vous l’exposer. Et moi, si je le fais pas tout de suite, je procrastine !
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Re: Les tribulations d'un confineur
Confinement : le mot juste
Aujourd’hui, je le peux le dire, nous sommes tous confinés, coffrés, esseulés, séquestrés, isolés, retirés, aliénés, claquemurés, enfermés, cadenassés, bouclés, incarcérés, reclus, vissés, attachés, condamnés, renfermés, clôturés, embastillés, contraints, garrotés, encagés, emprisonnés, écartés, captifs, ficelés, seuls, internés, parqués, ermites, otages, cloitrés, contenus, écroués, bref, en un mot, confinés.
Aujourd’hui, je le dis, parce que le 11 mai je dirai délivrés, libérés, dégagés, débarrassés, relâchés, débloqués, dépêtrés, affranchis, relaxés, graciés, exonérés, absous, dételés, émancipés, dispensés, exemptés, démobilisés, brefs, on sera libre d’aller à Super U, au restau, en boite de nuit, à la plage, à la montagne, dans les prés, les magasins d’habillement, les aéroports, les autoroutes, les forêts, les cinés, les fromageries, les clubs échangistes, les bouquinistes, les écoles des enfants, des petits-enfants, pique-niquer dans un spot de rêve, coucher à la belle étoile, aller chez le coiffeur, le dentiste, le podologue, le taxidermiste, acheter un appartement, une boite d’allumettes, des poêles à frire, un saucisson ou des géraniums et encore plein d’autres endroits qui nous sont interdits maintenant.
Le 11 mai, on chantera l’hymne international de la reine des neiges, tain, c’est comment déjà …. Ah oui, Libéré ! Délivré, je ne m’en tirerai jamais
Libéré, délivré, ou pas ….
Confinez, vous avez dit confinez, tiens comme c’est bizarre
Ayé, vous l'avez en tête, l'air de la Reine des Neiges ... Libéré, délivrée gnagnagna ...
Aujourd’hui, je le peux le dire, nous sommes tous confinés, coffrés, esseulés, séquestrés, isolés, retirés, aliénés, claquemurés, enfermés, cadenassés, bouclés, incarcérés, reclus, vissés, attachés, condamnés, renfermés, clôturés, embastillés, contraints, garrotés, encagés, emprisonnés, écartés, captifs, ficelés, seuls, internés, parqués, ermites, otages, cloitrés, contenus, écroués, bref, en un mot, confinés.
Aujourd’hui, je le dis, parce que le 11 mai je dirai délivrés, libérés, dégagés, débarrassés, relâchés, débloqués, dépêtrés, affranchis, relaxés, graciés, exonérés, absous, dételés, émancipés, dispensés, exemptés, démobilisés, brefs, on sera libre d’aller à Super U, au restau, en boite de nuit, à la plage, à la montagne, dans les prés, les magasins d’habillement, les aéroports, les autoroutes, les forêts, les cinés, les fromageries, les clubs échangistes, les bouquinistes, les écoles des enfants, des petits-enfants, pique-niquer dans un spot de rêve, coucher à la belle étoile, aller chez le coiffeur, le dentiste, le podologue, le taxidermiste, acheter un appartement, une boite d’allumettes, des poêles à frire, un saucisson ou des géraniums et encore plein d’autres endroits qui nous sont interdits maintenant.
Le 11 mai, on chantera l’hymne international de la reine des neiges, tain, c’est comment déjà …. Ah oui, Libéré ! Délivré, je ne m’en tirerai jamais
Libéré, délivré, ou pas ….
Confinez, vous avez dit confinez, tiens comme c’est bizarre
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